Paul Manafort a menti à plusieurs fois à la police fédérale et au bureau du procureur spécial Robert Mueller sur toute une variété de sujets, selon un communiqué officiel. Selon l'accusation, il a donc violé son accord de plaider-coupable signé il y a deux mois.
Ce qui signifie qu'il ne bénéficie plus de plafonnement de peine à 10 ans de prison, plus d'abandon de chefs d'accusation dans ce procès qui ne porte pas directement sur des faits liés aux ingérences russes dans la campagne présidentielle. Mais en échange de ses connaissances sur ce sujet, Paul Manafort avait négocié une réduction de peine.
« Nous savons que Paul Manafort ne nous a pas tout donné et même qu'il n'est pas un témoin crédible », écrit le New York Times. Pour le Washington Post, la question est : « En savent-ils suffisamment pour poursuivre l'enquête sans lui ou est-ce que ce manque de coopération va marquer un coup d'arrêt dans l'enquête ? »
La réponse arrivera probablement dans quelques jours ou quelques semaines, puisque les médias américains pressentent la publication du rapport Mueller avant la fin de l'année.