Première mesure annoncée : la baisse du salaire du président. Si jusqu’à présent le chef d’Etat gagnait un peu plus de 209 000 pesos mexicains par mois, Andres Manuel Lopez Obrador a décidé de réduire son salaire de moitié et ne touchera que 108 000 pesos, c’est-à-dire un peu plus de 4 700 euros par mois.
Par ailleurs, ce salaire présidentiel sera dorénavant le plus élevé dans la fonction publique comme le stipule la nouvelle loi sur les rémunérations des fonctionnaires publiée ce lundi dans la Journal officiel.
Un autre grand changement est la fin les pensions de retraites pour les anciens présidents, alors que jusqu’à présent ces derniers recevaient un peu plus de 10 000 euros d’indemnités mensuelles.
L’autre grande réforme qui vise à mettre un terme à des pratiques douteuses est le plafonnement des indemnités en cas de licenciement ou de départ anticipé. Des indemnités qui étaient jusqu’à présent négociées au cas par cas et qui seront dorénavant encadrées.
Cette loi, publiée ce lundi, pourrait prendre effet immédiatement selon les législateurs, mais d’un commun accord il semblerait qu’elle ne sera appliquée qu’à compter de la prise de fonction d’Andres Manuel Lopez Obrador. Une loi qui fait déjà l’objet de critiques de la part de l’opposition qui la juge mal rédigée et qui menace de la contester.
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