La commission créée pour enquêter sur la morts de manifestants s'est dite prête à recevoir l'aide de la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH). Mais les autorités de Managua l'ont d’abord refusée.
« Nous demandons deux choses fondamentales, dit José Antonio Peraza. D’abord, la vérité et la justice pour les morts. Parce que la commission de vérité qui a été nommée par le gouvernement n’a aucune crédibilité, donc nous demandons la création d’une commission internationale qui puisse réellement établir la vérité : combien y a-t-il eu de morts, qui sont-ils, d'où viennent-ils, et surtout qui a donné l'ordre de les abattre ? »