Entré en vigueur en 1994, le traité de libre-échange nord-américain est selon Donald Trump trop défavorable aux Etats-Unis. Les négociateurs ont jusqu'au 5 mars pour avancer sur les sujets à renégocier, en commençant par les plus faciles.
► à (ré)écouter: Menaces sur l'Alena, le traité de libre-échange de l'Atlantique Nord
Ainsi les subventions aux entreprises publiques ou la levée des obstacles au commerce en ligne pourraient aboutir relativement vite à un compromis. Mais le plus gros obstacle à un accord reste le secteur automobile.
Le président américain veut que 85% du coût d'une voiture de tourisme ou d'un utilitaire soit produit dans l'un des trois pays de l'Alena pour être dispensé de droits de douane dans la zone. Actuellement cette part n'est que de 60% et par ailleurs l'industrie automobile américaine elle-même est hostile à cette exigence de Donald Trump au nom de la concurrence.
Un élément joue toutefois en faveur d'un accord final : aucun des trois pays n'a intérêt à la disparition de l'Alena : ni le Mexique qui exporte 80% de ses produits vers les Etats-Unis, ni le Canada, ni même les Etats-Unis.