D'entrée de jeu, Robert Lighthizer, le représentant américain au Commerce, a donné le ton. Il réclame d'importantes concessions de ses voisins afin de réduire le déficit commercial américain vis-à-vis de ses deux partenaires.
En face, les représentants canadiens et mexicains, bien que dans la défensive, se sont montrés fermes eux aussi. Chrystia Freeland, la ministre canadienne du Commerce a rappelé que les échanges entre son pays et les Etats-Unis étaient presque équilibrés. Elle a dénoncé dans la foulée l’obsession de l’administration Trump sur la réduction du déficit commercial. Car la ministre ne considère pas les excédents et les déficits des échanges comme des indicateurs importants du bon fonctionnement d’une relation commerciale.
Même son de cloche du côté du ministre mexicain de l'Economie, Ildefonso Guajardo. Il souhaite préserver les acquis de son pays et insiste pour accroître les échanges commerciaux et non les réduire.
La mission semble donc impossible. Surtout que Donald Trump réclame un nouvel accord dès que possible, alors que ce type de négociations prend des années et non des mois.