C'est écrit noir sur blanc sur le document officiel qui circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux : Oscar Perez est décédé suite à un traumatisme crânien sévère provoqué par un tir de balle en pleine tête.
Avec six autres camarades qui s'étaient retranchés dans une maison près de Caracas, cet ancien pilote de la police a été tué lundi dernier. Mais les autorités n'ont confirmé sa mort qu'au lendemain de la vaste opération militaire menée contre ce groupe qualifié de terroriste par le gouvernement.
Et alors que le certificat de décès a été établi mercredi dernier, c'est seulement vendredi que les proches d'Oscar Perez en ont reçu une copie. Il leur fallait aussi attendre jusqu'à jeudi pour pouvoir entrer dans la morgue et identifier le corps.
Depuis quelques jours déjà ils dénoncent une exécution extrajudiciaire, des accusations relayées par plusieurs membres de l'opposition. Selon l'organisation Human Rights Watch (HRW) le certificat de décès fournit la preuve qu'Oscar Perez a été « exécuté de sang-froid par les sbires du régime Maduro ». D'après plusieurs journalistes qui citent des responsables de la morgue, les sept victimes ont toutes été abattues d'une balle dans la tête.
► (Ré) écouter : Venezuela: l'ombre de l'affaire Oscar Perez sur la reprise du dialogue (Journal d'Haiti et des Amériques)