Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Grégoire Pourtier
La météo est redevenue un peu plus clémente en Californie cette fin décembre 2017. L’air est plus humide, les vents se sont un peu calmés et des barrières naturelles ont pu être posées pour protéger les zones les plus peuplées, en brûlant préventivement ou en creusant des fosses.
On ne craint plus, pour le moment, que Thomas ne reprenne de la vigueur, mais l’incendie n’en reste pas moins encore loin d’être maitrisé.
Les autorités ont annoncé que les soldats du feu ne devraient pas en avoir terminé avec lui avant le 7 janvier, alors que la Californie espérait en finir avec ce cauchemar en tout début d’année.
18 000 édifices sont ainsi encore considérés comme toujours menaces, alors que plusieurs centaines de maisons, et donc de vies, ont déjà été ravagées.
Au moins le bilan humain reste, pour le moment, relativement faible par rapport à l’ampleur du désastre environnemental.
Le drame n’a provoqué que deux décès, un pompier et une femme qui n’a pas réussi à fuir les flammes.
En 2003, l’incendie de Cedar, qui était jusqu’à présent le plus dévastateur de Californie, avait fait 15 victimes. Et surtout, en octobre dernier, une série d’incendies avaient tué plus de 40 personnes dans le nord de l’Etat.