Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Avec 8 300 pompiers, 29 hélicoptères et 77 bulldozers mobilisés, le coût des opérations pour lutter contre les feux a déjà dépassé les 100 millions de dollars en moins de deux semaines, et « Thomas » n’est encore contenu qu’à 40 %. Avec la sécheresse et les vents de Santa Ana, connus pour être propices aux incendies, il pourrait donc bien continuer ses ravages.
Plus d’un millier de structures architecturales ont déjà été détruites et 18 000 de plus sont potentiellement menacées. Le triste record de 2003 n’est plus très loin : 110 000 hectares avaient été carbonisés et Thomas en a déjà ravagé 105 000. Actuellement, l'objectif est d’empêcher le feu de se propager vers les zones les plus peuplées.
Si les habitants de Ventura, ville la plus menacée depuis le début, peuvent enfin rentrer chez eux, plusieurs zones résidentielles et aisées du comté de Santa Barbara ont elles été évacuées. Ainsi, cet épisode est loin d’être terminé et il semble surtout annonciateur de drames de plus en plus fréquents. Selon les autorités, cinq des vingt incendies les plus dévastateurs de l’histoire de la Californie ont eu lieu cette année.