Le président Trump recevait lundi des anciens combattants amérindiens lundi à la Maison Blanche -3 des 13 indiens Navajos qui, grâce à leur dialecte, ont aidé l'armée américaine à coder des communications pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est à cette occasion qu'il a fait allusion à Pocahontas pour se moquer d'une figure de l'opposition. Le Washington Post publie la vidéo sur son site internet. « Vous étiez ici longtemps avant nous, déclare Donald Trump. Même si nous avons une représentante au Congrès qui est – disent-ils – là depuis longtemps aussi. Ils l’appellent « Pocahontas ». Mais vous savez quoi, moi je vous aime bien ! »
« Malheureux »
C'est lors de la campagne présidentielle que Donald Trump avait affublé de ce surnom, Pocahontas, la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui revendique des origines cherokee. Même lors d'un tel évènement à la Maison Blanche, regrette Le Washington Post, « Trump n'a pas pu résister ». Sa déclaration a été accueillie par un silence et « Les sourires polis » des anciens combattants. « C'est malheureux, commente le porte-parole des Navajos. Pocahontas, bien qu'elle ne fût pas Navajo, a été une figure historique dans la construction de cette nation. [Elle] ne devrait pas servir de fil conducteur à une blague ».
Le Washington Post se demande aussi pourquoi ces trois Amérindiens ont été honorés lundi juste devant un portrait d'Andrew Jackson, un ancien président connu pour considérer les Amérindiens comme une « race inférieure ». Il avait signé une loi qui a permis de chasser à l'ouest du Mississippi des milliers d'Amérindiens, au terme d'une marche forcée meurtrière.
Le Washington Post piégé ?
Le Washington Post, qui se dit victime d'une tentative de coup monté. C'est la Une de son site internet. Le journal affirme avoir déjoué les plans d'une fausse informatrice qui tentait de discréditer une enquête menée par le journal sur un candidat républicain au Sénat. La jeune femme affirmait avoir eu une relation sexuelle avec Roy Moore et que celui-ci l'avait convaincu d'avorter à l'âge de 15 ans.
Mais très vite, le journal a noté plusieurs incohérences dans ce témoignage et mené son enquête. Le Washington Post diffuse une vidéo de neuf minutes sur laquelle on voit une journaliste qui interroge l'accusatrice dans un restaurant. Elle cherche à la confronter à ses contradictions, à savoir pour qui elle travaille actuellement. Des journalistes du Washington Post affirment, en effet, avoir vu la jeune femme entrer dans les locaux de Project Veritas à New York, une organisation connue pour décrédibiliser les médias. Sa spécialité ? Piéger, avec de faux reporters, les grands médias accusés de partialité envers l'administration Trump. « Grâce à notre rigueur, nous ne sommes pas tombés dans le panneau », conclut le rédacteur en chef du Washington Post.
« Fumée sans flammes »
En Argentine, le dernier message texte envoyé par le sous-marin disparu a été diffusé lundi soir par la chaîne de télévision A24. La vidéo est reprise par une bonne partie de la presse ce mardi, à l'image du journal Clarin. Le message a été envoyé par radiofréquence par le San Juan, mercredi 15 novembre, quelques heures avant que tout contact ne soit perdu. Il signale une entrée d'eau de mer par le système de ventilation.
Selon ce texte, l'incident a provoqué un court-circuit sur un réservoir de batterie et un début d'incendie. « Pour nous, commente le porte-parole de l'armée, c'est de la fumée sans flammes. Cela a été corrigé, ils ont isolé la batterie ». Il avance ensuite une hypothèse: « Il y a pu y avoir une combustion rapide qui a consommé l'oxygène et une explosion ». Treize jours après sa disparition, les navires et avions de 15 pays continuent leurs recherches. La Nacion explique comment se déroulent les opérations et comment les navires tentent de repérer le sous-marin. Le journal affiche un petit compteur en haut de la page : le nombre de jours, heures, minutes et secondes depuis la disparition du San Juan.
« 86% des Cubains ont voté »
Direction Cuba, maintenant, où les premiers résultats des municipales de dimanche ont été diffusés. Selon Granma, l'organe officiel du Parti communiste, il y aura un second tour dimanche prochain dans 1 100 circonscriptions. 7,6 millions de Cubains ont exercé leur droit de vote selon la présidente de la Commission électorale, soit 85,94% de la population inscrite sur les listes. Plus de 11 400 délégués ont été élus, parmi lesquels 35,47 % de femmes, précise le journal. La presse cubaine qui de Granma à Cubadebatefait sa Une, cependant, non pas sur ces élections, mais sur la mort de l'intellectuel marxiste Armando Hart, l'un des acteurs de la révolution cubaine. Il est décédé à 87 ans et le président Raul Castro a assisté aux funérailles.