Face à la multiplication des dénonciations de cas de harcèlements sexuels aux Etats-Unis, des affaires qui touchent également des élus américains, la chambre des représentants n’avait d’autre choix que de mettre en place un tel système. Ces formations, qui sont désormais monnaie courante dans les entreprises depuis plusieurs décennies, visent à prévenir le harcèlement sexuel. Il s’agit principalement de questionnaires en ligne, de vidéos, de conférence d’avocats explicitant la loi.
Des mesures inefficaces selon de nombreuses associations qui travaillent dans ce domaine. Raison pour laquelle certains élus américains n’hésitent pas à dire qu’il ne s’agit là que d’un premier pas. Le chef de la majorité républicaine Paul Ryan et celle de la minorité démocrate Nancy Pelosi vont devoir faire plus, comme l’espère la républicaine Barbara Comstock, élue de Virginie à la Chambre des représentants.
Mettre un terme à l'opacité des affaires de harcèlement sexuel
C’est ce que le public américain attend face à l’accumulation d’affaires ces dernières semaines. Car à l’image de ce qu’il se passe dans les milieux privés, des élus américains ont également payé pendant de nombreuses années des dédommagements à des victimes d’harcèlement sexuel en échange de leur silence. Des pratiques auxquelles il faut désormais mettre fin.
Et pour de nombreux élus américains, la seule solution viable est de mettre un terme à l’opacité entourant ces affaires, c’est-à-dire rendre obligatoire une certaine transparence.