Le New York Times relate une information peu connue du grand public : Porto Rico abrite 80 usines pharmaceutiques qui produisent pour le marché américain et international des médicaments contre le cancer, le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Un secteur qui génère 15 milliards de dollars par an. Mais après le passage de l’ouragan Maria, les autorités américaines s’inquiètent. Les dommages pourraient affecter lourdement la production de médicaments et aboutir à des pénuries.
Selon le New York Times, il y a plusieurs défis à relever : trouver du gazole pour alimenter les générateurs et faire tourner les usines, permettre aux 100 000 salariés du secteur de se rendre au travail alors que beaucoup de routes sont encore bloquées. Le problème c’est que les compagnies pharmaceutiques ne communiquent pas en général sur le lieu de production de leurs médicaments. Ce qui rend le travail de prévision des responsables de santé encore plus difficile selon le journal de New York.
La petite-amie du tireur de Las Vegas témoigne
L’enquête sur le massacre de Las Vegas se poursuit. La petite amie du tireur a été entendue par la police et son témoignage fait les gros titres de la presse. Selon Marilou Danley, Stephen Paddock était un homme « gentil » et « tranquille ». Des propos publiés par le Washington Post. Âgée de 62 ans, cette employée de casino n’avait aucune idée de ce que son compagnon préparait. « Il ne m’a jamais rien dit qui pourrait laisser entendre que quelque chose d’horrible allait se passer », a-t-elle déclaré via son avocat.
D’après Marilou Danley son compagnon l’aurait envoyé en voyage aux Philippines, où habite une partie de sa famille, quelques jours avant le massacre. Et elle a confirmé également avoir reçu des virements bancaires de sa part. En tout cas, selon le Washington Post, l’interrogatoire de la petite amie du tireur par le FBI n’a pas permis d’en savoir plus sur le mobile de Stephen Paddock.
Cesare Battisti arrêté par la police brésilienne
Au Brésil, l’écrivain et ancien militant d’extrême gauche italien Cesare Battisti a été interpellé par la police fédérale. Il aurait tenté de traverser la frontière bolivarienne en possession de 5 000 dollars et 2 000 euros, d’après le journal O Globo. Une somme qui dépasse le montant que l’on peut sortir hors du pays sans déclaration préalable. Quelques jours auparavant, les avocats de Cesare Battisti, qui a été condamné à la prison à perpétuité par la justice italienne, ont déposé un recours devant la Cour suprême, écrit le journal Zero Hora.
L’objectif était d’empêcher une éventuelle extradition vers l’Italie. La dernière demande de la part des autorités italiennes remonte au 25 septembre. Le président brésilien Michel Temer s’y était montré favorable, ce qui aurait pu motiver la tentative de fuite de Battisti vers la Bolivie.
Au Honduras, un animateur de télévision grièvement blessé par balle
D’après le site d’information Criterio, Osmín Antonio España Chávez, 50 ans, a été touché au visage. Il a été déclaré en état de mort cérébral. Criterio rappelle que le Honduras est l’un des pays le plus dangereux au monde pour les journalistes. 71 propriétaires et employés de médias ont été tués depuis 2003. Une situation qui ne fait que s’aggraver, selon un représentant de Reporters sans Frontières interviewé par Criterio.
La crise en Catalogne vue du Québec
L’avenir de cette région espagnole intéresse particulièrement les Québécois qui se reconnaissent dans la cause identitaire catalane. Un sociologue publie dans le journal Le Devoir un article intitulé « Hommage à la Catalogne ». Il dénonce le silence de la communauté internationale face à la « violence étatique en Catalogne », demande à respecter la volonté du peuple à s’exprimer librement.
Raphaël Canet termine sa tribune par un vibrant appel pour écouter ceux qui « subissent l’oppression » et conclut : « Si cela doit aller jusque-là, alors n’hésitons pas à crier : Vive la Catalogne libre ! »