Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Dernier objet en date de son courroux, la Ligue nationale de football américain : il ne peut supporter ces joueurs rebelles qui lors de l'exécution de l'hymne national au début des matchs refusent de se lever et mettent un genou à terre pour protester contre le traitement des Noirs par la police. Vendredi soir en Alabama, lors d'une réunion publique avec ses supporteurs, Donald Trump exprime un souhait :
« Est-ce que vous n'aimeriez pas voir un de ces propriétaires d'équipes de la NFL dire,quand quelqu'un manque de respect à notre drapeau, sortez-moi ce fils de pute du terrain, il est viré, VIRÉ ? »
Tweet vengeur
Mais les footballeurs ne sont pas les seuls dans le viseur du magnat new-yorkais. L'équipe des Warriors qui avait remporté la finale du championnat de basket-ball NBA devait, comme c'est la tradition, être reçue en février prochain à la Maison Blanche. Mais son joueur-vedette Stephen Curry, en désaccord politique avec Trump, s'est dit réticent.
Du coup, le président a retiré l'invitation à toute l'équipe, la privant de ce qu'il a appelé « un grand honneur ». LeBron James, autre star du basket, est venu soutenir Curry avec ce tweet vengeur adressé au chef de l'exécutif : « aller à la Maison Blanche était un honneur avant que vous n'y soyez. »