Les autorités ont tiré le signal d’alarme : « Il s’agit d’un ouragan extrêmement dangereux. Nous n’avons pas eu de menace aussi importante depuis 1928 », a tenu à prévenir Roberto Garcia, le directeur du service météorologique de Porto Rico, dans les pages d’El Vocero. « Il va pleuvoir comme jamais, le système électrique devrait être fortement impacté », a quant à lui averti le gouverneur de l’île Ricardo Rosselio qui a prévenu ses concitoyens : il se pourrait même qu’il n’y ait plus du tout de courant sur l’ensemble du territoire pendant plusieurs jours, selon le quotidien Primera Hora. Les personnes vivant dans des zones inondables et dans des maisons en bois ou fragiles doivent se réfugier dans l’un des 499 abris ouverts par l’Etat. L’œil de l’ouragan Maria devrait toucher Porto Rico demain mercredi, mais des vents violents et de fortes pluies sont attendus dès aujourd’hui.
L’enquête sur les ingérences russes durant la campagne électorale américaine avance
Avec de nouvelles révélations. Lundi, le New York Times a sorti un véritable scoop en annonçant que Paul Manafort, ancien directeur de campagne de Donald Trump, avait été placé sur écoute avant et après l’élection présidentielle. Paul Manafort a été auditionné dans le cadre de cette enquête. Ce spécialiste en communication, qui connaît très bien l’establishment républicain, a toujours eu des liens professionnels allant de l’Ukraine à la Chine précise le Financial Times. Il est soupçonné d’avoir poussé la Russie à interférer dans l’élection pour aider Donald Trump. Cet été, sa maison a été perquisitionnée révèle le New York Times. Une chose très rare précise un agent du FBI dans les pages du Financial Times qui explique qu’il devait exister des craintes qu’il ne détruise des preuves. « Ce type de perquisition est habituellement réalisé dans le cadre d’affaire de drogue », explique-t-il. Selon le New York Times, Paul Manafort devrait être inculpé dans cette affaire. Ce qui serait donc une première !
Donald Trump Jr. ne souhaite plus être protégé
Le fils aîné du président semble en avoir assez d’être protégé en permanence. C’est ce qu’il aurait confié à des amis selon le Washington Post. Donald Trump Jr souhaiterait que les services secrets cessent de le protéger 24 heures sur 24. On ne sait pas s’il a demandé également la levée de la protection pour sa femme et ses cinq enfants, précise le quotidien. Une initiative dangereuse estiment des spécialistes interrogés par le quotidien qui précise qu’en agissant de la sorte il va devenir une cible. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ron Reagan, le fils de Ronald Reagan avait ainsi refusé toute protection durant le second mandat de son père à la Maison Blanche.
Le président colombien met en garde son homologue américain sur le dossier vénézuélien
Juan Manuel Santos a répété une nouvelle fois qu’aucun pays d’Amérique latine ne soutiendrait une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela détaille El Nacional. Le président colombien, qui s’est réuni avec son homologue américain, ainsi que le président brésilien et la vice-présidente argentine ce lundi, a appelé à la libération des prisonniers politiques au Venezuela et à la tenue d’élections propres, c’est-à-dire sans fraudes. Selon lui les dirigeants régionaux sont prêts à travailler de concert pour sauver la démocratie vénézuélienne, même si pour l’instant aucune mesure n’a été prise, a-t-il précisé.
Réunion de douze ministres régionaux sur le dossier vénézuélien à la demande du Pérou
Le but de cette réunion selon la présidence péruvienne est d’analyser la situation et de prendre de nouvelles mesures précise El Universal. Les douze pays présents sont les douze mêmes à avoir signé une déclaration commune en août dernier, lors d’un sommet à Lima, qui dénonçait la faillite de la démocratie au Venezuela.
Au Venezuela, opposition et autorités tentent de négocier
L’objectif : trouver un agenda commun qui permettrait de relancer le dialogue afin de trouver une issue à la crise politique.Des négociations qui se déroulent en République dominicaine et qui pourraient mettre à mal l’unité de l’opposition, croit savoir El Nuevo Herald. Une partie de l’opposition serait prête selon le quotidien à passer un accord avec les autorités pour pouvoir participer aux élections, mais en contrepartie elle accepterait que le gouvernement de Nicolas Maduro lève des fonds sans l’autorisation de l’Assemblée nationale. Selon d’autres informations du Nuevo Herald, certains membres de la coalition de l’opposition souhaiteraient quant à eux participer pleinement à l’Assemblée constituante, quitte à réorganiser les élections. Mais en contrepartie, ils exigeraient la levée des sanctions empêchant certains de ses membres de se présenter. Peu d’informations concrètes filtrent de ces négociations, mais pour El Nuevo Herald, le gouvernement est en train de parvenir à diviser une opposition qui, il y a encore moins de deux mois, était plus unie que jamais.