A la Une: grève générale au Venezuela à l’appel de l’opposition

Une décision qui a été prise à l’issue du référendum de dimanche dernier. Pour Freddy Guevara, membre de l’opposition et vice-président de l’Assemblée nationale « il est important que toute la population participe à cette grève civique afin de démontrer l’unité populaire contre l’Assemblée constituante et contre les actions entreprises par les autorités ». Dans les pages d’El Nacional, il met en garde les autorités : « Nous ne tomberons pas dans le piège d’une guerre civile, nous voulons maintenir la pression sur le gouvernement pour qu’il respecte la Constitution. Il s’agît d’une révolte citoyenne et pacifique » explique-t-il.

Cette grève, qui doit débuter à 6h du matin, durera jusqu’à minuit explique Enrique Capriles, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2013 et un des chefs de file de l’opposition, dans un autre article d’El Nacional. Il appelle tous les secteurs à se mobiliser et à descendre dans les rues pour bloquer les routes.

Les autorités vénézuéliennes mettent en garde Donald Trump

Caracas n’a pas apprécié les critiques provenant de la Maison Blanche qualifiées d’ingérence. Plus que de l’ingérence, pour Diosdado Cabello, régulièrement présenté comme le numéro de deux du régime, en faisant de telles déclarations, il est clair désormais que l’on sait qui dirige l’opposition peut-on lire dans les pages d’Ultimas Noticias. Et le secrétaire général du PSUV, le Parti socialiste uni vénézuélien, prévient Donald Trump : « nos hommes sont prêts ». « Ne nous sous-estimez pas, ce serait une grave erreur » a-t-il déclaré lors du programme télévisé qu’il anime.

Interview haute en couleur du président Donald Trump dans les pages du New York Times.

Une interview qui risque de laisser des traces. Le président n’évite aucun sujet même si ses réponses peuvent laisser perplexe. Par exemple concernant les ingérences russes dans la campagne présidentielle, il dit regretter avoir nommé Jeff Sessions au ministère de la Justice, Jeff Sessions dont le nom revient dans cette affaire et qui avait annoncé se mettre à l’écart de cette enquête. « Sessions n’aurait jamais dû se récuser, et s’il allait se récuser, il aurait dû me le dire avant d’accepter le poste et j’aurais choisi quelqu’un d’autre » détaille Donald Trump. Une tirade qui ne va pas arranger les relations entre les deux hommes et on imagine mal Jeff Sessions continuer à son poste après une telle attaque. Toujours concernant cette enquête qui empoisonne littéralement son début de mandat présidentiel, Donald Trump laisse entendre qu’il pourrait remercier le procureur spécial Robert Mueller, même si pour l’instant, il n’en est pas encore question.

Donald Trump, toujours concernant cette affaire, refuse de reconnaître que son fils a rencontré une avocate russe pour obtenir des informations sur sa rivale démocrate Hillary Clinton. Le président affirme, une nouvelle fois, que ce rendez-vous avait été arrangé pour parler du dossier des adoptions d’enfants russes. Ce n’est pas ce que semble croire ni les élus américains, ni Robert Mueller, le procureur spécial en charge de cette enquête puisque selon Politico, Donald Trump Junior et Paul Manafort, qui fut le directeur de campagne de Donald Trump sont convoqués mercredi prochain par la Commission judiciaire du Sénat pour être auditionnés sur ce fameux rendez-vous avec une avocate russe. Une information qui va dans le sens contraire des déclarations de Donald Trump.

Dans cet entretien, Donald Trump parle également de sa relation avec le président français. Emmanuel Macron qui adore lui serrer la main explique-t-il. Le président français est « un homme intelligent, fort », « c’est une très bonne personne » et « il sera un fantastique président pour la France, même s’il aime me serrer la main » répète-t-il pour la troisième fois. Donald Trump semble avoir été enchanté par son déplacement en France et notamment par le dîner des deux couples présidentiels au deuxième étage de la Tour Eiffel. Il se dit par exemple impressionné par la foule qui était au bas de la Tour Eiffel parce que « les gens avaient eu vent qu’on était en train d’y aller ». Une foule qu’il a dû être le seul à voir.

John McCain, l’ancien candidat à l’élection présidentielle américaine en 2008, souffre d’un cancer

Ancien héros de guerre, le sénateur de l‘Arizona, un des hommes politiques les plus respectés aux Etats-Unis, souffre d’un cancer du cerveau. L’information a été rendue publique la nuit dernière. Une tumeur a été décelée par les médecins qui l’ont opéré la semaine dernière pour lui retirer un caillot de sang au-dessus de son œil gauche précise le Washington Post. Barack Obama, son ancien adversaire à la présidentielle de 2008 n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux : « John McCain est un héros américain et l'un des battants les plus courageux que je connaisse. Le cancer ne sait pas à qui il a affaire. Fais-lui vivre un enfer, John ».

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