A la Une: une 8e personne a assisté au rdv entre Trump Jr et l’avocate russe

Depuis la série de révélations sur l'existence de cette rencontre qui s'est tenue en juin 2016, la Maison Blanche et les proches du président tentent d'en minimiser la portée. Mais chaque jour de nouvelles informations relancent cette affaire des ingérences russes et cet épisode qui est devenu un véritable feuilleton estime Politico. La revue politique détaille ce matin l’existence d’une huitième personne qui aurait donc assisté à cet entretien. Il s’agit d’Irakly Kaveladze selon CNN qui a eu la primeur de l’information.

Ce citoyen américain est le vice-président de Crocus Group, un groupe spécialisé dans l'immobilier, dirigé par le milliardaire russe Aras Agalarov qui a travaillé avec la Trump Organization, notamment pour le concours Miss Univers 2013 organisé à Moscou. D’après son avocat qui a confirmé l’information, son client s'est rendu à cette rencontre en ayant l'impression qu'il servirait de traducteur à l'avocate russe. « Nous coopérons totalement avec les procureurs dans le cadre de l'enquête » a déjà prévenu cet avocat qui s’attend à une convocation de la part du procureur spécial en charge de cette enquête. Quant à la Maison Blanche, elle n’a toujours pas réagi à ce dernier développement.

Une discussion en catimini entre Donald Trump et Vladimir Poutine

C’était lors du dîner des chefs d’Etats du G20 à Hambourg détaille le Washington Post. Donald Trump et Vladimir Poutine ont discuté de manière informelle pendant une heure après avoir déjà discuté plus de deux heures plus tôt dans la journée. Discuter n’est pas un problème en soi, mais le souci selon le Washington Post c’est que Donald Trump n’était accompagné de personne, si ce n’est d’une traductrice,et que dans cette configuration un entretien seul à seul avec Vladimir Poutine peut s'avérer dangereux.

Le non vote du nouveau système de santé provoque la colère de Donald Trump.

Un échec qui est une bonne nouvelle pour vingt-deux millions d’Américains qui allaient perdre leur assurance maladie en cas d’abrogation d’Obamacare estime ce matin l’éditorialiste du New York Times. Mais cette bonne nouvelle ne doit pas cacher la mauvaise. Donald Trump a annoncé qu’il fallait « laisser Obamacare s’écrouler, ce sera plus simple » a-t-il dit. Et c’est bien l’intention de la Maison Blanche estime le quotidien qui prévient que cette administration fera tout pour saboter le système en place.

Par exemple, l’Etat ne financera plus les aides destinées aux assureurs acceptant de prendre en charge des personnes âgées ou ayant des problèmes de santé. Les polices d’assurance seront donc plus chères. Pour le New York Times, l’approche de Donald Trump est plus que blâmable puisqu'à ses yeux, la santé de millions de ses concitoyens ne semble pas compter. Le seul espoir qu’il reste désormais aux Américains selon le New York Times, réside au Congrès.

Caracas dénonce l’ingérence des Etats-Unis et souhaite porter l’affaire devant l’ONU.

Une décision qui a été prise hier au cours d’un Conseil de défense et de la sécurité de la nation rapporte Tal Cual. Et c’est Samuel Moncada, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères qui s’y rendra pour dénoncer je cite : « Les menaces interventionnistes encouragées par le gouvernement des Etats-Unis ». Lors d’une allocution télévisée, le président Nicolas Maduro a également précisé que l’Union européenne serait également visée après avoir menacé de sanctions Caracas, si le projet d’Assemblée constituante n’était pas retiré. Le même message sera porté devant l’UNASUR, la CELAC et l’ALBA, trois instances régionales.

Nicolas Maduro a également annoncé la mise en place d’un plan d’urgence pour la justice afin de renforcer la paix. Un plan auxquels vont participer le Tribunal suprême de justice, l’armée, la vice-procureure Katherine Harrington et les différents services de police par le biais du ministère de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix. L’objectif est de rechercher et de capturer les groupes qui portent atteinte à la stabilité du pays. Un plan qui a été activé dès hier précise Tal Cual.

Des élus colombiens et chiliens portent plainte contre Nicolas Maduro.

Il s’agit d’un groupe de sénateurs de ces deux pays qui ont déposé une plainte de 56 pages devant le TPI, le Tribunal pénal international. Toute une série de crimes perpétrés depuis début avril y sont répertoriés; torture, ségrégation ou encore homicide détaille El Universal. L’objectif recherché est de mettre un maximum de pression sur le président vénézuélien en permettant à cette Haute Cour de justice d’ouvrir une enquête. 70 sénateurs colombiens et 76 autres chiliens ont signé cette plainte.

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