Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Depuis que le Washington Post collecte ces données au niveau national, les chiffres sont stables, en dépit des manifestations contre la violence policière, et des promesses de différents Etats de réformer leur approche des interpellations violentes.
Un quart des victimes de violence policières étaient des malades mentaux, dont on a découvert ensuite qu’ils n’étaient pas dangereux. Un quart des personnes tuées sont aussi des hommes noirs, alors qu’ils ne représentent que 6% de la population.
La hiérarchie policière, et le FBI au niveau fédéral ont pris la mesure du problème de formation de leurs équipes, et des préjugés contre lesquels il faut lutter. Les multiples vidéos de ces mortelles rencontres, diffusées par des témoins ont contribué à cette prise de conscience.
Des formations, des stages de sensibilisation ont été mis en place, mais les chiffres sont là, 500 personnes ont déjà été tuées cette année par la police, et les policiers parfois mis en examen n’ont pas été condamnés.