L'alerte rouge d'Interpol a été déclenchée pour retrouver les criminels en fuite. Car les 23 fugitifs font partie de la Mara 18, la plus dangereuse du pays, avec sa rivale, la Mara Salvatrucha. La plupart étaient détenus pour assassinat, trafic de drogue, port d'armes illégal, viols, enlèvements.
Certaines sources assurent que les prisonniers se seraient évadés jeudi soir par le portail principal, avec des complicités au sein de l'établissement pénitentiaire de Tamara. Le directeur de la prison a été suspendu, et les gardiens d'astreinte jeudi soir interrogés dans le cadre de l'enquête.
Toutes les unités de la police au niveau national sont mobilisées, indique le communiqué de la sécurité intérieure. Les visites des proches aux détenus de la prison de Tamara ont été suspendues.
Ce n'est pas la première fois que de telles évasions se produisent parmi les 18 000 détenus des 25 prisons vétustes au Honduras. Mais ce n'est pas un hasard si celle-ci se produit au lendemain de l'annonce par le président hondurien du transfert de 1 000 détenus vers la prison de haute sécurité inaugurée l'an dernier, d'où il sera plus difficile de s'échapper.
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