C'était l'un des points les plus controversés des accords de paix signés en novembre : le point 3 sur le cessez-le-feu et la réintégration des membres de FARC à la vie civile. Ce vendredi, les douze premiers ex-combattants ont reçu un certificat de désarmement de la mission de l'ONU. Ils sont officiellement aptes à être réintégrés dans la société.
Selon l'échéancier des accords de paix, la totalité des quelque 7 000 ex-guérilléros aurait dû avoir remis leurs armes le 1er mai dernier. L'organisme onusien reconnaît avoir subi des retards, dus principalement à l'arrivée tardive des différentes unités de combattants dans les 26 zones de cantonnement.
Le président Juan Manuel Santos a promis que la totalité des armes détenues par les FARC serait remise fin mai. Les armes considérées comme instables seront détruites, les autres seront utilisées pour faire trois monuments.
D'après l'échéancier, les guérilleros avaient donc six mois pour se désarmer et réintégrer la vie civile. Mais les zones de cantonnement pourraient être prolongées quatre mois supplémentaires, c'est en tous cas ce que réclament les chefs des FARC, pour, selon eux, permettre aux ex-guérilléros une meilleure réintégration dans la société.