A la Une: dernières tractations avant le vote pour remplacer l’Obamacare

La Chambre des représentants doit se prononcer ce jeudi 23 mars 2017 sur l’abrogation de la réforme de l’assurance maladie mise en place par Barack Obama. Et le suspense demeure, selon la presse américaine, car une vingtaine de députés ultra-conservateurs pourraient voter contre le projet de leurs collègues républicains. Il s’agit de parlementaires membres du Freedom Caucus, c’est un groupe libéral proche du Tea Party. Selon leur président cité par Politico, 25 députés seraient prêts à voter contre le texte jugé trop faible. Et ils demandent au chef de la majorité, Paul Ryan, de revoir sa copie.

D’après le Washington Post, Paul Ryan et la Maison Blanche seraient effectivement d’accord pour modifier le projet de loi afin de satisfaire l’aile droite du parti. Le président Donald Trump a passé plusieurs coups de fil pour convaincre les parlementaires récalcitrants d’abandonner leur résistance. Les ultra-conservateurs demandent entre autres le retrait d’un passage qui recommande aux assureurs de prendre en charge les soins liés à la maternité. Pour le New York Times, les républicains sont face à un choix cornélien : ou bien ils s'empressent à voter une loi  impopulaire au risque de perdre leurs électeurs ; ou alors ils rejettent le texte ce qui serait un très sérieux revers pour le président.

Au Venezuela, un véritable système de persécution politique

C’est du moins ce qu’affirme le directeur de l’ONG Forum pénal vénézuélien. Le gouvernement occulte les problèmes et lorsque les gens protestent ils sont arrêtés, a expliqué Alfredo Romero dans une audition devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme. Le sujet est à la Une du journal El Nacional. Selon Romero, les autorités ont renforcé la répression politique depuis 2014. Environ 100 personnes sont toujours détenues dans les prisons vénézuéliennes pour des raisons politiques.

Le Brésil facilitera la sous-traitance

Les députés de la Chambre ont adopté un texte qui permettra aux entreprises publiques et privées de déléguer plus facilement leurs activités à des sous-traitants. L’opposition a protesté contre cette mesure dans l’hémicycle à Brasilia, estimant que cette loi porte atteinte aux droits des travailleurs. Car les sous-traitants sont moins bien payés et travaillent plus que leurs collègues salariés, précise Carta Capital. De la sous-traitance à l’esclavage moderne, il n’y a qu’un pas, écrit le journal qui évoque également le risque élevé d’accidents de travail liés à l’externalisation des activités.

La très chère protection de la famille Trump

Donald Trump veut faire des économies dans beaucoup de secteurs à l’exception de la défense. Et il y a un autre budget qui va exploser, celui du « Secret service », l’agence qui assure la protection du président.

C’est à lire dans la Washington Post. Le journal s’est procuré des documents selon lesquelles le Secret service demande une augmentation de 60 millions de dollars pour l’année 2018. Autrement il sera impossible d’assurer sa mission. Il faut dire que la famille très large du président pose un défi aux agents, écrit le journal. Car il faut protéger non seulement le président lors de ses fréquents déplacements, y compris ses week-ends en Floride, mais aussi la première dame et leur fils qui habitent dans l’immense triplex dans la Trump-Tower à New York.

Et puis, il y a aussi ses autres fils qui ont droit à la protection du Secret service et qui voyagent beaucoup puisque ce sont eux qui gèrent désormais les affaires de leur père. Contacté par le journal, un ancien agent du Secret service donne son opinion : « En fait, on ne s’attendait pas à ce que la famille Trump voyage autant, à ce que lui passe autant de week-ends en Floride. Mais que voulez-vous, on ne peut pas leur imposer de rester chez eux ! »

 

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