A la Une: la Maison Blanche secouée par une nouvelle affaire

Jeff Sessions, nommé procureur général des Etats-Unis, l’équivalent de ministre de la Justice dans l’administration Trump, aurait lui aussi eu des contacts avec l’ambassadeur russe pendant la campagne électorale. Après les révélations qui ont coûté le poste de conseiller à la sécurité nationale à Michael Flynn au début du mois de février, c’est donc le très critiqué Jeff Sessions qui est désormais dans le collimateur. Selon le Washington Post l’ancien sénateur de l’Alabama aurait rencontré à deux reprises Sergeï Kislyak, l’ambassadeur russe à Washington.

La première fois en juillet 2016, puis le 8 septembre dernier, deux mois avant l’élection présidentielle et alors que l’affaire de l’intrusion de hackers russes dans la campagne électorale battait son plein. Pourtant Jeff Sessions avait été interrogé à ce sujet en janvier dernier lors de son audition sénatoriale pour être confirmé au poste de procureur général. Il avait alors déclaré n’avoir eu aucun contact avec des officiels russes, précise le Washington Post.

Certains élus démocrates réclament la démission de Jeff Sessions

Si certains élus démocrates consultés par le New York Times estiment que Jeff Sessions devrait se retirer, d’autres n’hésitent pas à réclamer sa démission. Leur argument est de taille : pour ces derniers Jeff Sessions a commis un parjure en affirmant qu’il n’avait pas eu de contact avec des Russes devant une commission sénatoriale. Parmi ceux qui réclament cette démission, on retrouve Nancy Pelosi, la chef de file des démocrates à la Chambre des représentants, qui demande également l’ouverture d’une « enquête indépendante, bipartisane sur les liens politiques, financiers et personnels de Donald Trump avec la Russie » dans les pages du quotidien.

Toujours dans les pages du New York Times : Jeff Sessions reconnaît avoir vu l’ambassadeur russe, mais nie avoir abordé des questions relatives à la campagne électorale. Une posture soutenue tard dans la nuit par la Maison Blanche, selon un responsable qui préfère rester anonyme et qui parle de nouvelle attaque démocrate contre l’administration Trump.

La grogne et la peur de plus en plus présentes dans les rangs des fonctionnaires suite à l’annonce des coupes budgétaires aux Etats-Unis.

L’anxiété se fait de plus en plus sentir au sein des fonctionnaires des différentes agences fédérales selon le Washington Post depuis le discours devant le Congrès du président américain. Donald Trump a annoncé de très importantes coupes budgétaires, mis à part dans la défense, la sécurité sociale et le système de santé. L’Agence de protection de l’environnement et le département des affaires étrangères sont concernés et les fonctionnaires qui y travaillent attendent de voir comment ces coupes vont se traduire car même les départs en retraite, en plus des départs anticipés, ne permettront pas de réaliser cinquante-quatre milliards de dollars d’économie.

Va-t-il y avoir des suppressions de postes, est-ce que le Congrès va s’opposer à certaines mesures, les syndicats de la fonction publique aux Etats-Unis parlent de peur dans les rangs des employés. Un sentiment qui se mélange à la colère et l’incertitude conclut le quotidien.

L’Etat de Veracruz au Mexique confronté à une hausse de la criminalité.

« Vércaruz vit dans l’insécurité » titre ce matin El Diario del Istmo, un quotidien local. Même si aucun chiffre officiel ne circule, les homicides sont en forte hausse depuis 2015 selon la presse mexicaine. Tous les jours des fusillades, des règlements de compte ou des exécutions font la Une des informations locales selon La Jornada. Les autorités fédérales ont donc décidé de prendre les choses en main et vont déployer un dispositif de sécurité spécial formé principalement par la gendarmerie nationale. Un dispositif qui concerne presque l’ensemble de cet Etat.

Selon le ministre de l’Intérieur mexicain Osorio Chong, les délinquants et bandes criminelles qui opèrent dans cette région sont identifiés et la réponse des forces de l’ordre sera forte. Osorio Chong qui appelle les autorités de l’Etat de Véracruz et les autorités municipales à se joindre à l’effort. Des autorités locales pourtant souvent pointées du doigt pour le degré de corruption qui y régnerait conclut La Jornada.

La santé du président bolivien Evo Morales inquiète.

Dans les pages du quotidien chilien El Mercurio, on apprend ce matin que le chef d’Etat bolivien est parti en urgence hier à Cuba pour se faire soigner. Evo Morales souffrirait de la gorge depuis plusieurs semaines selon une source officielle citée par le quotidien. Il profitera de sa présence sur l’île pour réaliser un bilan complet. Cuba est connu pour la qualité de sa médecine. De nombreux chefs d’Etat s’y sont rendus, comme le Vénézuélien Hugo Chavez qui souffrait d’un cancer, décédé en 2013.

Manifestation au Honduras pour réclamer la justice près d’un an après la mort de Berta Caceres

Hier, une manifestation se tenait dans les rues de la capitale hondurienne pour réclamer justice un an jour pour jour après l’assassinat de Berta Caceres, une figure du mouvement écologiste au Honduras qui avait reçu le prix Goldman pour l’Environnement en 2015, la plus importante distinction dans ce domaine nous rappelle le quotidien El Heraldo.

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