Colombie: l'enlèvement qui pourrait menacer les pourparlers avec l'ELN

L'armée colombienne a attribué un nouvel enlèvement aux rebelles de l'ELN, l'Armée nationale de libération, vendredi 17 février. Un acte qui pourrait mettre en péril les pourparlers de paix entamés depuis une semaine entre la dernière guérilla active du pays et le gouvernement.

L'interruption des hostilités entre Bogota et l'Armée nationale de libération aura été de courte durée. Vendredi 17 février, le chef de l'armée colombienne, le général Alberto Mejia, a dénoncé publiquement deux actes terroristes attribués à l'ELN.

« Les faits sont l’explosion d'un morceau de l’oléoduc Caño Limon-Coveñas dans la région du Catatumbo et l’enlèvement du père d’un maire d’un village du nord de Santander, qui a disparu de sa ferme. Ces faits font beaucoup de mal au processus de paix. Ce sont des messages qui font perdre de la crédibilité aux efforts du gouvernement. »

Selon l'officier général, ces agissements sont une manière pour la guérilla de célébrer l'anniversaire de la mort de deux de ces dirigeants historiques, les curés Manuel Pérez et Camilo Torres.

Une semaine après l'ouverture des pourparlers de paix en Equateur, ces évènements pourraient compromettre une situation déjà fragile. Suite à la ratification de l'accord signé avec les FARC le premier décembre 2016, les négociations avec l'ELN représentent l’ultime étape de pacification en Colombie.

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