« L’heure de l’ELN est venue », titre le journal El Espectador. Les pourparlers de paix avec le dernier groupe de guérilla de la Colombie débutent dans un climat de confiance, estime de son côté El Tiempo. Un climat rendu possible par la libération du soldat Fredy Morena Mahecha, le dernier otage qui se trouvait - officiellement - entre les mains des rebelles.
Des discussions seront-elles couronnées de succès ?
L’hebdomadaire Semana reste sceptique. « Ce n’est pas la première fois que les deux parties annoncent le début de négociations », écrit Semana, « sans que cela débouche vraiment sur des pourparlers. Il n’est pas sûr, poursuit l’hebdomadaire, qu’un accord définitif puisse être trouvé avant la fin du mandat du président Juan Manuel Santos » en 2018. Mais de toute façon, l’objectif premier des négociations doit être la recherche d’un cessez-le-feu bilatéral. Il faudrait donc, parallèlement aux négociations, « tenter de calmer les tensions entre l’armée et l’ELN sur le terrain », poursuit Semana.
Une nouvelle salve de Donald Trump contre la presse
Donald Trump s'en est pris une nouvelle fois aux médias qu’il a qualifiés de « malhonnêtes », « dishonest ». En fait, il les a accusés de ne pas avoir couvert certains attentats terroristes. Ce qui est complètement faux, rétorque le New York Times. Le journal réagit à cette mystérieuse phrase du président selon lequel la presse aurait ses raisons pour ne pas parler de certains attentats. « C’est une théorie bien connue et popularisée par les médias d’extrême droite », écrit le New York Times. « Une théorie qui consiste à affirmer que la presse fait passer certaines attaques terroristes sous silence pour protéger l’Islam et la communauté musulmane »
Fronde du secteur high-tech
Facebook, Google, Microsoft, Twitter et Apple…. ce ne sont que quelques-unes des 130 entreprises environ – dont des poids lourds de la Silicon Valley – à avoir déposé une plainte contre le décret anti-immigration de Donald Trump. Cette action collective est une première dans l’histoire du pays, écrit le San Francisco Chronicle. Traditionnellement, ces compagnies préfèrent ne pas se mêler de politique. Mais, pour le coup cette, plainte constitue « un positionnement politique très ferme », estime le quotidien de San Francisco qui note toutefois quelques absents sur la liste : Amazon ou encore IBM, deux entreprises que Trump a rencontrées avant son investiture. En tout cas, la résistance contre le décret anti-immigration est en train de prendre de l’ampleur, estime le journal. « Ce qui prouve que beaucoup d’Américains souhaitent une politique d’immigration basée sur des faits, sur la sécurité et le sens commun et non sur la discrimination et un activisme présidentiel ».
Au Brésil, la police en grève
L’Etat d’Espirito Santo (sud-est du pays) est secoué par une vague de violences qui fait suite à une grève de la police. C’est une situation inédite qui fait la Une des journaux comme Folha de São Paulo. Des familles de policiers bloquent l’accès des commissariats empêchant les policiers de sortir pour patrouiller. Une façon efficace d’appuyer la grève des forces de l’ordre qui demandent une augmentation de leurs salaires. Problème : l’absence des policiers dans ce petit Etat a fait grimper le taux d’homicides. Plus de 60 personnes ont été tuées depuis le début de la grève samedi dernier, d’après O Globo. Les autorités locales ont appelé le gouvernement à l’aide. Et cet appel a été entendu. 1 000 soldats seront déployés dans la capitale, Vitoria, selon O Globo.