Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Après les chants de victoire, le réveil est difficile. Les Sioux de Standing Rock ne savent pas si le tracé contesté du pipeline évitera finalement les terres sacrées et les réserves d'eau potable.
Certes, l'administration fédérale a demandé à la compagnie Energy Transfer d'étudier une nouvelle route pour l'oléoduc dans le Dakota du Nord. Mais l'équipe Trump va s'installer à la Maison Blanche, et les conseillers ont apporté leur soutien au tracé contesté.
David Archambault, le chef de la tribu, ne baisse pas les bras. « Il y a plus de 7000 personnes ici, elles sont installées, elles vont rester, elles n'ont pas l'intention de partir », dit-il.
Il ne se passera certainement plus rien avant le 20 janvier. Mais les signaux sont inquiétants pour les opposants à l'oléoduc. D'après la presse, Donald Trump détient des actions de la société Energy Transfer qui doit construire le pipeline, un projet de 3,7 milliards de dollars.
Sur son site internet, la compagnie dénonce l'arrêt des travaux. Une décision politique, dit le communiqué, pas étonnante venant de l'administration Obama.