A la Une: l’équipe autour de Donald Trump se précise

 

Le président élu est toujours en train de former son équipe pour la Maison Blanche. Le nom qui circule le plus dans la presse américaine aujourd’hui est celui de Michael Flynn. Le poste de conseiller à la sécurité nationale lui a été proposé, ce qu’il vient d’accepter. Michael Flynn est « un général à la retraite ancien directeur du renseignement », précise le Washington Post, pour qui ce choix apporte « autant d'expérience que de controverse » à l'équipe de Donald Trump. « En tant que conseiller, le général Michael Flynn devra aider un président sans expérience sur des problèmes mondiaux, tels que la lutte contre l'organisation Etat islamique, l'expansionnisme chinois et l'agressivité de plus en plus importante de la Russie ». 

« Flynn a la confiance du président élu et celle des militaires » explique le Washington Post. Le site d'information Politico rappelle que le général à la retraite considère l'islam comme une « idéologie politique », « la peur des musulmans est rationnelle » avait tweeté Flynn en février dernier. « Sa vision très radicale, ainsi que ses éloges de la Russie et ses attaques véhémentes envers Hillary Clinton ont fait de lui la cible de toutes les critiques » estime Politico.

Des proches et des gestionnaires

Dans cette nouvelle équipe « Il y a les proches : Stephen Bannon, provocateur controversé et gardien de la flamme populiste et nationaliste de Trump. Jared Kushner, le gendre loyal » tous deux seront des proches conseillers du président Trump. Et « Jeff Sessions le sénateur incendiaire de l'Alabama », qui devient ministre de la Justice. « Il y a aussi les gestionnaires : Reince Priebus, l'homme du parti, au secrétariat général de la Maison Blanche, Paul Ryan à la Chambre des représentants, déjà prêt à mettre en œuvre certaines propositions de Trump sur la santé et les impôts. Et Mitch Mc Connell, au Sénat, qui compte faire pencher la balance à droite à la Cour suprême » c'est à lire dans le Washington Post.

Des questionnements chez les cadres républicains


Un article du Boston Globe raconte que « de nombreux républicains spécialistes de la politique étrangère sont méfiants à l'idée de travailler avec Trump ». « Tout le monde se demande ce qu'il va faire » explique l'un d'eux. De nouveaux postes seront à pourvoir dans la nouvelle administration mais « les positions changeantes et peu orthodoxes de Trump durant la campagne, notamment le fait qu'il ait ciblé les familles de personnes suspectées de terrorisme, son soutien à la torture et son mépris pour les alliances américaines, troublent les cadres et fonctionnaires qui pourraient être appelés pour mener à bien sa politique ». Ce débat interne est devenu « exceptionnellement public » selon le Boston Globe. L'un de ces cadres républicains l'explique « par le racisme et la misogynie évidente de Trump ».

Rencontre entre Donald Trump et le Premier ministre japonais

Shinzo Abe s'est rendu hier dans la Trump Tower de New York pour rencontrer le président élu, rapporte le New York Times, et « obtenir quelques clarifications sur les déclarations de Trump durant la campagne, qui avaient suscité des inquiétudes au sujet de l'alliance Trans-Pacifique ». Une conversation de plus d'une heure à l'issue de laquelle Shinzo Abe a qualifié Donald Trump de « leader digne de confiance ». Le Premier ministre japonais était « accompagné uniquement par son interprète » précise le journal « et Trump avait à ses côtés sa fille Ivanka, Jared Kushner son gendre qui est aussi son conseiller et le général Flynn » son futur conseiller en sécurité nationale.

Ouverture du sommet de l’APEC au Pérou
 
Le sommet de la coopération économique pour l'Asie-Pacifique s'ouvre ce vendredi à Lima. « Entre aujourd'hui et lundi, le président Pedro Pablo Kuczynski s'entretiendra avec au moins onze des vingt leaders de l'APEC, parmi lesquels Barack Obama, Vladimir Poutine, Shinzo Abe et Xi Jinping » précise le journal Perú 21.
El Comercio titre « Sommet de l'APEC : ‘le monde a les yeux rivés sur le Pérou’. Des thèmes comme le développement, les résultats économiques, la croissance propre et la place des femmes dans l'entreprise seront abordés » indique le quotidien péruvien. 1200 entrepreneurs sont attendus à Lima, dont Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, que rencontrera le président péruvien, c'est ce que met en avant la presse péruvienne.

 

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