A la Une: aux Etats-Unis, les démocrates cherchent une stratégie d’opposition

Faut-il coopérer ou non avec Donald Trump ? La question divise les parlementaires démocrates, écrit le New York Times. Selon le journal, une majorité d’élus serait encline à soutenir certains projets des républicains : la relance des travaux d’infrastructures, le congé maternité payé ou encore la renégociation des accords de libre-échange. Et c’est le New-yorkais Chuck Schumer qui incarnera en tant chef de file des démocrates au Sénat cette nouvelle opposition « pragmatique » à Donald Trump. Toujours d’après le New York Times, Schumer aurait déjà pris contact avec le président élu et serait prêt à travailler avec lui.   

Au sein de l’équipe dirigeante des démocrates au Sénat se trouve aussi l’ancien candidat à la présidence, Bernie Sanders. Le sénateur du Vermont poursuit sa « révolution ». A défaut de faire campagne, il fait la promotion de son livre Our revolution. Un livre qui est déjà un bestseller sur Amazon, selon le Miami Herald. Dans une interview au journal de Floride, il prône une refonte du parti démocrate. « Un parti divisé entre la jeune génération et la vieille garde », explique Sanders. Selon le sénateur, la vieille garde doit comprendre « que le modèle actuel du parti a échoué ».

Le Mexique veut protéger ses ressortissants aux Etats-Unis

Donald Trump reste un chiffon rouge pour les Mexicains. Leur gouvernement a mis une place un dispositif pour rassurer leurs ressortissants vivant aux Etats-Unis. Dans une vidéo diffusée sur internet, la chef de la diplomatie mexicaine Claudia Ruiz Massieu a lancé une alerte. Le gouvernement propose aux ressortissants des mesures de protection, dont une ligne téléphonique d’urgence. Dans une interview au journal El Universal, la ministre des Affaires étrangères a appelé les immigrants mexicains au calme. Elle leur suggère d’éviter toute confrontation pour ne pas devenir victimes d’agressions et de violences. La ministre a également promis une campagne de publicité auprès des Mexicains installés aux Etats-Unis afin de leur faire connaître leurs droits en tant qu’immigrés illégaux.

La Trump Tower, prise d’assaut par les journalistes et les touristes

C’est un reportage à lire dans le Washington Post. La Trump Tower qui abrite les appartements luxueux mais aussi le QG du président élu. Le hall d’entrée, un immense atrium en marbre, reste ouvert au public. Ces jours-ci, il s’est transformé en campement de reporters. Des journalistes qui font le pied de grue pour guetter l’arrivée et le départ des personnalités politiques. Les membres de l’équipe que Donald Trump est en train de composer sont assez avares en commentaires. « Il sera un excellent président », se contente de lancer un conseiller en sécurité aux journalistes, raconte le Washington Post. Aux reporters se mêlent aussi des touristes qui espèrent croiser le futur président des Etats-Unis. En attendant, ils prennent des selfies à l’intérieur du bâtiment, peut-on lire dans le New York Times. Conclusion du journal : la Trump Tower est devenue le site incontournable à visiter à New York.

Au Brésil, l’arrestation d’un ex-gouverneur

L’ancien gouverneur de Rio de Janeiro Sergio Carbral a été arrêté ce jeudi 17 novembre 2016 à son domicile. Il est soupçonné de corruption. Cette nouvelle opération de police dans le cadre de l’enquête sur le scandale Pétrbras fait la Une de tous les journaux. Selon Folha de Sao Paulo, Sergio Cabral est accusé d’avoir touché des pots de vins à hauteur de plusieurs millions de dollars, notamment pour la rénovation du fameux stade Maracana avant la Coupe du Monde  2014. L’arrestation de Sergio Cabral intervient dans un climat agité. Hier encore, des milliers de professeurs, infirmiers, pompiers et policiers manifestaient devant l’Assemblée législative de Rio contre des mesures d’austérité. A en croire O Globo, le gouvernement de Michel Temer suit attentivement ces manifestations locales de peur qu’elles ne se multiplient à travers tout le pays.

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