Etats-Unis: à l'heure des tractations, les républicains oublient les différends

Le président élu Donald Trump est toujours dans sa tour de New York où tous les rendez-vous importants ont lieu. L’équipe de transition a mis en place un point quotidien avec les journalistes, mais peu d’informations filtrent. Les républicains les plus récalcitrants à la candidature Trump se rendent à la raison et sont prêts à accepter des postes dans le futur gouvernement.

Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

Le gouverneur de Floride reçu par Donald Trump, c’est normal. Rick Scott a très activement participé à la victoire. Les 29 délégués de cet Etat du Sud ont fait la différence entre Hillary Clinton et le vainqueur.

La gouverneure de Caroline du Sud dans la tour Trump, c’est en revanche plus surprenant. Nikki Haley, qui a soutenu le candidat malheureux Marco Rubio, n’a pas eu de mots assez durs pendant la campagne, pour Donald Trump, « un candidat qui ne respecte pas nos valeurs en ne rejetant pas le Ku Klux Klan ». A présent, l’élue républicaine d’origine indienne est pressentie pour un ministère. Et elle en est flattée.

Etonnant aussi le nom du sénateur Ted Cruz, qui apparait pour diverses fonctions : ministre de la Justice ou juge à la Cour suprême. C’est vrai, le profil de ce juriste, ultraconservateur texan, anti avortement, anti mariage gay, correspond au profil défini par Donald Trump. Ce soutien de la dernière heure avait qualifié le candidat Trump de « menteur pathologique incurable ». Mais à l’heure de la distribution des postes, les différends semblent oubliés.

→ (Re) lire : Etats-Unis: Trump tarde à faire connaître son équipe gouvernementale

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