La presse s'interroge sur le rôle de son gendre, car le président élu souhaite un rôle de premier plan pour Jared Kushner, le mari de sa fille Ivanka. Selon le site Daily Beast, il souhaite que son gendre puisse participer aux réunions quotidiennes à la Maison Blanche. Mais comme Jared Kushner ne fait pas partie de l'équipe officielle, il doit attendre le feu vert du secret service. Et si le gendre obtient la permission de participer à ces réunions et avoir accès à des informations sensibles, ce serait en tout cas une première, écrit le Daily Beast.Le New York Times de son côté estime qu'une semaine après son élection Donald Trump navigue à vue. Des luttes internes et des démissions en cascades montrent que la composition de sa nouvelle équipe se fait dans l'improvisation. Le journal rapporte aussi que certains alliés des Etats-Unis ont essayé de joindre l'équipe du président élu, mais que les téléphones ont sonné dans le vide.
Quelle politique en Syrie ?
Les alliés s'interrogent aussi sur la nouvelle politique étrangère de Donald Trump. Quelle politique le président élu adoptera-t-il face à la Syrie ? La presse canadienne donne quelques pistes. Sur la Syrie, Trump a vivement critiqué l'approche d'Obama, rappelleLe Devoir. Selon une spécialiste de la région interrogée par le journal, il faut s'attendre au pire. « Le président désigné a clairement exprimé son intention de travailler main dans la main avec le président russe, Vladmir Poutine », et cela dans le but de combattre l'organisation de l'Etat islamique. Donald Trump a également promis de « suspendre toute aide américaine aux groupes rebelles qui, selon lui, sont pires que le régime syrien », souligne la politologue Marie-Joëlle Zahar. Selon l'experte, Trump souscrit à ce qu'on pourrait dire comme une vision « huntingtonienne » du monde. Pour le célèbre politologue Samuel Huntington, auteur du livre Choc des civilisations, la stabilité est préférable à la démocratie. Donald Trump serait donc « susceptible de préférer le maintien au pouvoir du régime syrien à l'instabilité, comme on l'a vu en Irak ou encore en Libye après la chute de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi, respectivement ». Mais selon le politologue, l'histoire montre que « la stabilité autoritaire à court terme est un pari risqué ».
L’élection présidentielle en Haïti
A J-4 de l’élection présidentielle, tout est prêt ou presque. C’est la Une du Nouvelliste qui reprend les propos des autorités politiques et électorales. Des autorités qui se veulent rassurantes : « Les élections le 20 novembre, une chance à ne pas rater », a déclaré le président provisoire. « Nous sommes quasiment prêts », a affirmé le Premier ministre. « Le 20 novembre, c’est du concret », a soutenu le vice-président du CEP, cité par le Nouvelliste.
De son côté, la Fondation héritage pour Haïti, la section haïtienne de l’ONG « Transparency international » appelle les électeurs à faire « de bons choix », lors de la présidentielle et des législatives partielles du 20 novembre 2016. C’est à lire sur le site de l’agence Alterpresse. La Fondation encourage les Haïtiens à voter « selon leurs convictions, patriotique et citoyenne » pour le bien de la collectivité. Elle invite à lire attentivement les programmes des candidats, en mettant en garde contre des promesses irréalistes. Les électeurs ont le droit d’exiger de leurs représentants un « haut niveau de moralité » ainsi que des « engagements fermes et des plans d’actions spécifiques ».
Le changement climatique en Colombie
A l’occasion de la Cop22 au Maroc, le journal El Tiempo publie un dossier spécial sur les conséquences du réchauffement de la terre. Les Colombiens sont obligés de s’adapter, à commencer par les peuples autochtones. Les Muruis, par exemple, qui vivent dans le département du Putomayo, doivent réajuster leur calendrier ancestral selon « les nouvelles conditions de la pluie et du soleil », écrit El Tiempo. Un soleil qui tape toujours plus fort. La forêt disparaît suite au réchauffement et à la destruction. Des animaux comme le caïman noir et certaines espèces d’oiseaux se font de plus en plus rares. « Le climat a toujours été un ami du peuple des Muruis », écrit El Tiempo. « A présent, il est devenu un ennemi ».