Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Un président élu avec une majorité au Congrès, les augures ne peuvent pas être meilleurs. Le président Trump ne devrait pas connaître l’opposition qui a miné Barack Obama ces deux dernières années.
Les responsables républicains ont d’ailleurs pris la parole mercredi pour féliciter Donald Trump, mais aussi subtilement pour appliquer une certaine pression sur le vainqueur.
Paul Ryan entend conserver son poste de président de la Chambre. Mais cet élu républicain chimiquement « pur » et le fantasque Donald Trump n’ont pas caché leur aversion mutuelle au cours de la campagne. L’agenda conservateur que Paul Ryan a promis à ses troupes restera à négocier avec un président Trump qui considère les élus comme « un marais qu’il faut purger ».
Au Sénat, Mitch McConnel a quant à lui annoncé ses priorités : nommer à la Cour suprême un juge qui va rétablir au sein de l’institution une majorité ultra conservatrice sur les sujets de société et retirer immédiatement la loi sur la couverture sociale. Les attentes sont très fortes après 8 ans de présidence Obama que les républicains veulent gommer.