Les questions de défense n'ont pas été au cœur de la campagne de Donald Trump, mais au Pentagone, le strict encadrement des dépenses décidé en 2013 a laissé de mauvais souvenirs aux militaires. Depuis, les budgets sont repartis à la hausse avec près de 480 milliards d'euros pour 2017.
Mais le président élu a toujours qualifié de « désastre » la situation de l'armée américaine. Il promet même de la « reconstruire ». Donald Trump veut plus de sous-marins et des capacités nouvelles dans le secteur de la cyber défense. Il veut voir aussi l'armée américaine passer de 480 000 hommes à 540 000. Sur le territoire américain, il considère la maîtrise de l'immigration comme un enjeu de sécurité nationale.
A l'étranger, il souhaite revoir les alliances de l'Amérique. L'idée avancée durant la campagne : l'Europe doit payer pour que les États-Unis assurent sa protection et l'Europe doit investir davantage pour sa propre sécurité. L'équipe Trump pointe les aventures militaires des précédentes administrations qui ont conduit l'Amérique à s'enliser dans des guerres coûteuses et inefficaces.
En revanche, pas question de baisser la garde face l'organisation de l'Etat islamique dont la destruction reste une priorité.
A (re) lire → [PORTRAIT] Donald Trump, le président qu'on n'attendait pas