A la Une: Clinton-Trump : deux approches sécuritaires opposées

 

Les enquêteurs sont certains que Ahmad Khan Rahami a fabriqué et posé les bombes de Manhattan et celles retrouvées dans le New Jersey, rapporte USA Today. La chasse à l'homme et la fusillade qui s'en est suivie entre le suspect et les forces de l'ordre avant son arrestation fait la Une de presque tous les journaux américains.

Mais l'enquête ne fait que commencer : « Les enquêteurs cherchent maintenant à savoir où cet Américain d'origine afghane a pu apprendre à fabriquer des engins explosifs », écrit le New York Times. Le quotidien cite aussi des amis de cet homme de 28 ans qui ont remarqué « un changement de son comportement et de sa pratique religieuse, après ce qu'ils croient avoir été un voyage en Afghanistan ».

Le Los Angeles Times note que « Donald Trump et Hillary Clinton offrent deux approches opposées sur la question de savoir comment garantir la sécurité des Américains. Clinton en mettant en avant son expérience, Trump en liant les craintes pour la sécurité à son sujet favori : la lutte contre l'immigration ».

L'éditorialiste du Los Angeles Times le résume ainsi : « Trump a beau ressortir son idée d'un contrôle extrême de l'immigration, il n'explique pas comment un tel contrôle d'Ahmad Khan Rahami, arrivé avec sa famille aux États-Unis il y a des années, aurait permis de prédire sa supposée radicalisation ». Et le Los Angeles Times de conclure : « Tout comme l'ensemble de sa campagne, la promesse de Donald Trump de mettre un terme à ces actes de violence est simpliste. Le problème d'Hillary Clinton est qu'avec chaque nouvelle attaque terroriste les solutions simplistes deviennent plus attirantes pour certains électeurs ».

Pour le Washington Post les choses sont claires : « Quand il s'agit de la sécurité nationale, l'approche du candidat républicain, qui ne reculerait pas devant la mise en place du profilage racial pour traquer des supposés terroristes, est pour le moins dérangeante. Hillary Clinton, au contraire, a d'abord voulu connaître les faits après les évènements de New York et du New Jersey. Elle a appelé à soutenir les forces de l'ordre et à prier pour les blessés ». Et le quotidien de conclure: « C'est ce genre de calme et de discernement que nous attendons de notre prochain président ».

ONU : sommet sur les réfugiés
 
Dans le sillage de l'Assemblée générale de l'ONU se tient aussi un sommet sur la question des réfugiés et déplacés. « Barack Obama appellera ce mardi les dirigeants du monde à trouver davantage de solutions pour les 21 millions de réfugiés, la pire crise de ce genre depuis la Seconde Guerre mondiale », écrit le Miami Herald. « Si l'action du président américain est louable, elle suscite aussi des critiques: pourquoi l'administration Obama ne fait-elle pas preuve d'un tel engagement dans la crise de migrants qui sévit dans son propre hémisphère ? » Des centaines de milliers de personnes fuient les violences au Salvador, au Honduras et au Guatemala. « Les mesures prises en leur faveur restent au mieux insuffisantes, au pire, indécentes ».

Par ailleurs, le Costa Rica et le Panama veulent mettre en place un plan d'action pour mieux réguler et contrôler le flux migratoire. Les présidents des deux pays doivent se réunir début octobre. Leur objectif, selon le journal Nacion : trouver des solutions pour des milliers d'Haïtiens et de Cubains, mais aussi de ressortissants africains, massés à la frontière entre le Costa Rica et le Panama et qui souhaitent se rendre aux États-Unis pour y trouver une vie meilleure. Mais le Nicaragua interdit tout passage de son territoire sans visa.

Le président iranien, Hassan Rohani, en visite à Cuba
 
Le président iranien, Hassan Rohani, était à Cuba hier où il a été reçu en grandes pompes par le président Raul Castro et même par son frère Fidel, père de la révolution cubaine. « La visite du chef d'État iranien à Cuba est placée sous le signe des excellentes relations entre nos deux pays », se félicite l'organe officiel cubain, Granma.

Le quotidien mexicain El Universal constate que le rapprochement entre Téhéran et La Havane intervient alors que les sanctions contre l'Iran et Cuba ont été levées par les États-Unis et que le régime castriste a besoin de pétrole.

Colombie : des musiciens FARC chantent la paix
 
La dixième conférence des FARC continue de se tenir en Colombie. Son objectif : que les différents blocs de la guérilla acceptent les accords de paix. Et le soir, on se détend en musique, avec par exemple le groupe « Les rebelles du Sud », formé par des guérilléros des FARC qui aujourd'hui chantent pour la paix. Vidéo publiée sur le site d'El Tiempo.

 

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