L'armée vénézuélienne se met en ordre de bataille contre un ennemi et un seul : la pénurie de produits alimentaires, d'hygiène et de médicaments. C'est le ministre de la Défense en personne qui prend la tête d'une grande mission d'approvisionnement.
Généraux et contre-amiraux se partagent le terrain. L’un s'occupera de la chaine de production du riz, d'autres gradés se chargeront respectivement du riz, du sucre, des haricots et du maïs. Un général est assigné à l'approvisionnement en papier toilette, un autre prend la direction du secteur savon et dentifrice. Le secteur pharmaceutique revient à un général de division.
Le président Maduro, menacé par l'opposition d'un référendum révocatoire, accuse le secteur privé de lui livrer une guerre économique et d'entretenir la crise en favorisant la spéculation et le marché noir. Les industriels vénézuéliens mettent en cause la faible production liée au contrôle des prix, au manque de devises pour importer les matières premières nécessaires. Le Venezuela dont l'économie dépend pour l'essentiel du pétrole est sévèrement touché affecté par la chute des cours.
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