La Commission sénatoriale s'est prononcée à une large majorité pour la poursuite de la procédure de destitution de la présidente brésilienne. Les sénateurs se fondaient sur un rapport d'enquête rendu public en début de semaine qui concluait à la culpabilité de Dilma Rousseff, accusée d'avoir falsifié les comptes de la nation afin d'assurer sa réélection.
Le vote final du Sénat n'aura lieu cependant qu'à la fin du mois d'août, voire au début du mois de septembre. D'ici là, son rival, l'ancien vice-président Michel Temer, continue d’assurer la présidence par intérim. C’est donc lui qui va présider à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, Dilma Rousseff préférant ne pas se rendre à la cérémonie.
Réélue pour un second mandat en 2014, la présidente brésilienne a été suspendue de ses fonctions par le Sénat le 12 mai dernier. Elle conteste toujours avoir violé la Constitution et se dit victime d'un coup d'Etat institutionnel préparé par la droite et ses adversaires politiques. Si elle est définitivement écartée par le vote du Sénat, c'est Michel Temer qui la remplacera jusqu'à la fin de son mandat en 2018.