Ce rachat, c'est d'abord l'occasion pour Tesla de faire des économies d'échelle, autrement dit de profiter de la technologie développée par SolarCity pour équiper ses propres voitures. C'est le cœur de la stratégie lancée par Elon Musk au mois de juillet dernier.
L'actionnaire majoritaire des deux entreprises ambitionne de créer des toits solaires avec des batteries totalement intégrées. Il veut aussi élargir sa gamme de véhicules, en commercialisant des camions et des autobus.
Mais dans sa feuille de route, Elon Musk répond également aux critiques, en promettant de rendre le pilotage automatique dix fois plus sûr que la conduite manuelle. Une promesse qui intervient à la suite d'un scandale : en mai dernier, un conducteur de la Model S de Tesla trouvait en effet la mort aux Etats-Unis. Il roulait au-dessus de la vitesse autorisée. Or, le conducteur avait pourtant actionné son régulateur de vitesse, qui s'était donc avéré défaillant.
Le rachat de SolarCity permettra-t-il de régler ces défaillances comme le promet Elon Musk ? Ce qui est sûr, c'est que l'homme d'affaires doit d'abord obtenir l'aval des actionnaires des deux entreprises dans les prochains jours pour ce rachat.
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