Au Brésil, la fin de la séquestration de la belle-mère de Bernie Ecclestone, le patron de la Formule 1
La Brésilienne Aparecida Schunck a été libérée par la police de Sao Paulo. Cette femme de 67 ans est la mère de Fabiana Flosi, la femme du patron de Formule 1, explique O Globo. Kidnappée, il y a 8 jours, elle était séquestrée à Cotia dans l’agglomération de Sao Paulo. Un reportage de la Folha de Sao Paulo dans cette commune raconte que les voisins sont sidérés d’apprendre que cela s’est passé à côté de chez eux. Dans ce quartier pauvre, personne ne s’était rendu compte de rien, il n’y avait jamais aucun bruit dans cette maison. Le propriétaire est choqué parce qu’il est allé plusieurs fois dans la maison pour réparer la salle de bain, « quand j’ai voulu entrer dans la cuisine il m’a dit de ne surtout pas y aller parce que sa petite amie y dormait » raconte au journal le propriétaire. Tout le monde s’est rendu compte de ce qu’il se passait quand la police est arrivée dimanche soir.
Au Brésil également, à cinq jours de l’ouverture des Jeux olympiques, des milliers de personnes ont manifesté ce dimanche dans plusieurs villes du pays pour réclamer le départ définitif de la présidente Dilma Rousseff. D’autres groupes sont descendus dans la rue pour la soutenir, et dénoncer le président par intérim Michel Temer. La crise politique n’en finit pas au Brésil, alors que le pays s’apprête à accueillir le plus grand évènement médiatique au monde, il est désormais partagé entre pro et anti Dilma.
Et à l’approche des Jeux Olympiques qui se dérouleront à Rio de Janeiro à partir du 5 août ce climat de tension nuit à la réputation du Brésil.
Dans une interview à la Folha, le maire de Rio de Janeiro Eduardo Paes estime que « cette mauvaise ambiance au Brésil à cause de la crise économique et politique nuit à la bonne image des Jeux Olympiques ». Selon lui c’est seulement à long terme que cet évènement ressortira comme quelque chose de positif. Le maire de Rio est persuadé que la transformation de la ville se verra à l'avenir. Et à propos du rejet des Jeux Olympiques par la moitié de la population brésilienne, Eduardo Paes répond « puisque tout le monde lit la presse et que les journaux ont vocation à tout critiquer, c’est normal. Ces critiques dans un moment où le pays est en difficulté influencent le ressenti de la population ».
Au Venezuela, le Conseil national électoral doit se réunir aujourd’hui pour donner sa réponse sur l’autorisation d’un référendum révocatoire demandé par l’opposition. Une décision déjà reportée la semaine dernière, le CNE avait dit ne pas vouloir céder aux pressions.
Le Venezuela attend une réponse sur le référendum contre Maduro, titre El Nuevo Herald, le quotidien de Miami en espagnol. Le journal explique que la coalition de la MUD, à l’origine du référendum révocatoire, se crispe. L’opposition exige de la rapidité, parce que la MUD accuse le CNE d’être allié au gouvernement et de retarder le processus pour éviter une nouvelle consultation électorale avant le 10 janvier 2017. Le journal donne principalement la parole à l’opposition. « Ce référendum révocatoire est fait pour que nous ayons de la nourriture et des médicaments, pour plus de sécurité. Avec Maduro nous ne résoudrons pas cette crise » affirme Henrique Capriles, le principal opposant au président Maduro. Le chef de l’opposition au Parlement Julio Borges, explique que « La détermination du peuple est si grande que ce n’est plus un referendum révocatoire mais révoltatoire » comprendre qu’il y a une révolte plus qu’une volonté de révoquer le président Maduro.
Dans la presse vénézuélienne on apprend également que la voiture d’un député participant à une réunion pour le référendum révocatoire a été brulée. El Universal raconte que régulièrement à Trujillo des groupes armés favorables au gouvernement ont des réactions violentes face aux politiques. Le député Perez Linares dont la voiture a été brulée accuse le gouverneur de son état : « Voilà ce que nous vivons au Venezuela, humiliations, coups, violences, mais cela ne me fera pas abandonner ma lutte ».
Enfin aux Etats-Unis, la campagne de Donald Trump fait encore débat. Suite à ses déclarations provocatrices sur les musulmans. Il s’en est pris ce week-end à la famille d’un soldat américain musulman tué en Irak en 2004
Le père de ce soldat, un Américain d’origine pakistanaise l’avait critiqué lors d’un discours à la Convention démocrate. A la tribune de la convention sa femme était à ses côtés et Donald Trump s’en est pris à cette dernière « elle se tenait debout là-bas, elle n’avait rien à dire, elle n’avait probablement pas le droit de dire quoi que ce soit », un sous-entendu par rapport à sa religion. Alors le Washington Post offre aujourd’hui une tribune à Ghazala Khan, la mère de ce soldat tué en Irak. « En ne disant rien, tout le monde, toute l’Amérique a pu sentir ma douleur » écrit-elle. Elle revient sur la volonté de son fils de servir son pays, sur le vide que sa mort a créé en elle et sur sa peine quotidienne. Selon elle, « Donald Trump est ignorant il ne sait rien de ce qu’est un sacrifice, il ne sait même pas ce que cela veut dire ».