Avec notre envoyée spéciale à Cleveland, Anne-Marie Capomaccio
L’aboyeur annonce l’apparition du candidat Trump. Un barnum comme seul le milliardaire sait les organiser. L’avion Trump a atterri sur une piste à quelques kilomètres, l’hélicoptère Trump a fait un tour d’honneur pour les caméras, puis s’est posé mercredi sur la pelouse accompagné d’une musique de péplum des années 1960. Des heures d’attente devant le lac Erié, sous un soleil de plomb, pour quelques invités triés sur le volet.
Donald Trump ne dira que quelques mots très convenus : « Je pense que nous allons faire un travail extraordinaire pour le pays. »
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Dans la foule des privilégiés, Robin Walker, déléguée de Californie, est aux anges. « L’hélicoptère, c’était super ! Ça fait présidentiel. Et vous savez, il est beaucoup plus beau quand on le voit de près, j’étais même surprise ! Et plus je l’entends, plus je l’aime », s’enthousiasme-t-elle.
Jamais le protocole d’une convention n’a été aussi bousculé. Le candidat est censé apparaître le dernier jour. Mais cette règle est intenable pour un Donald Trump qui n’aime que la lumière. Le milliardaire a imposé son tempo : lundi il a présenté son épouse, mardi il s’est adressé aux délégués après le vote par vidéo. Mercredi, le spectacle au bord du lac. Ce jeudi est en théorie le grand jour. Donald Trump va accepter sa nomination.