A la Une: cérémonie œcuménique en hommage aux cinq policiers tués à Dallas

Cinq jours après la tragédie qu’a connue la ville texane, le président Barack Obama est venu rendre hommage aux policiers tués, dans un climat de tension.« Nous ne sommes pas aussi divisés qu’il y parait ». C’est la phrase, prononcée par Barack Obama, qu’a choisi le New York Times comme titre de son article sur ce déplacement très attendu du président américain.

Accompagné de sa femme Michelle et de son prédécesseur à la Maison-Blanche George W. Bush, c’est un Barack Obama tiraillé entre le soutien qu’il souhaite apporter aux forces de l’ordre et celui qu’il destine aux militants des droits civiques qui a participé à cette cérémonie œcuménique estime le quotidien.

A la différence de David Brown, le chef de la police de Dallas, le président américain ne semble plus savoir quoi faire ou dire pour endiguer cette poussée de violence policière et calmer les ardeurs d’une communauté afro-américaine pointée du doigt.

David Brown, chef de la police de Dallas, un homme qui fait l’unanimité

S’il y a bien une personne qui semble avoir su trouver les mots pour faire passer son message, c’est bien David Brown.Le Washington Post dresse le portrait de cet homme à la tête d’une des polices les plus importantes du pays. David Brown, un nom qui résonne désormais aux oreilles de presque tous les Américains et que beaucoup souhaiteraient voir à un poste plus important estime le quotidien. Une admiration à la fois pour son rôle de défenseur de la loi, mais également pour avoir su trouver les mots adéquats dans un pays plus que tourmenté par la violence.

Ce policier, âgé aujourd’hui de 55 ans, n’a pas eu un parcours linéaire, bien au contraire détaille le Washington Post. Il a perdu son fils abattu par la police, alors qu’il venait de tuer un membre des forces de l’ordre et un civil sous l’emprise de la drogue. Il a également perdu son frère en 1991, abattu par des trafiquants de drogue.

Pour le Washington Post, David Brown ne se trompe pas en déclarant que « l’on en demande trop aux policiers dans ce pays » ou encore lorsqu’il annonce « qu’on embauche ». « Arrêtez de rester figés sur cette ligne protestataire et envoyez vos candidatures et vous serez affectés dans votre quartier ou vous pourrez aider à régler certains des problèmes que vous dénoncez », a-t-il par exemple annoncé. Un message adressé avec calme et sérénité, c’est ce dont a besoin le pays, surtout qu’il n’a pas été distillé par un blanc, mais par un Afro-Américain.

Bernie Sanders fera tout pour qu’Hillary Clinton batte Donald Trump

Cela faisait des semaines que tout le monde attendait l’adoubement de l’ancienne secrétaire d’Etat par Bernie Sanders, détaille Politico. La revue américaine se pose désormais la question du rôle que tiendra le sénateur du Vermont dans la campagne d’Hillary Clinton.

Certains points ont, certes, été abordés, avance Politico. Hillary Clinton par exemple devrait reprendre les idées de Bernie Sanders concernant la couverture médicale et l’éducation, en échange d’un discours moins vindicatif de Bernie Sanders lors de la convention démocrate qui se tiendra à Philadelphie fin juillet, croit savoir Politico.

Mais à part ça, c’est l’inconnu. Malgré les intenses négociations qui se sont déroulées ces dernières semaines entre les équipes de campagne des deux candidats démocrates, personne ne sait ce que fera Bernie Sanders d’ici à la tenue du scrutin en novembre prochain, conclut la revue.

Le Président vénézuélien annonce le placement sous autorité militaire des cinq principaux ports du pays.

Une décision qui s’inscrit selon Nicolas Maduro dans le cadre de l’Etat d’urgence économique décrété en janvier dernier. A compter de lundi prochain détaille El Universal, ces cinq ports seront donc contrôlés par des militaires afin qu’ils « recommencent à fonctionner comme ils le doivent » a déclaré Nicolas Maduro lors de son émission radio-télévisée hebdomadaire « En contact avec Maduro ».

Lors de la signature du décret devant le parlement, Nicolas Maduro a précisé qu’il espérait ainsi « rétablir l’ordre et l’autorité dans tous les maillons de l’économie ». Une manière de s’attaquer à ce qu’il qualifie de « sabotage » de l’opposition et des Etats-Unis qui cherche selon lui à le renverser.

Ces ports seront placés sous l’autorité du général Efrain Velasco Lugo, désigné par Nicolas Maduro comme président de l’organisme d’Etat qui gère l’ensemble des activités portuaires.

Pour l’ancien candidat à la présidentielle Enrique Capriles, la nomination de ce général est vouée à l’échec peut-on lire dans El Nacional. Que connait-il concernant l’économie productive demande Enrique Capriles. « Ce n’est pas un déploiement militaire dont a besoin le pays, mais un changement de système », estime-t-il. D’où ce nouvel appel lancé à ces concitoyens pour qu’ils luttent en faveur du référendum révocatoire souhaité par l’opposition. 

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