A la Une: le FBI ne préconise pas de poursuites contre Hillary Clinton

Le FBI a remis ce mardi 5 juillet 2016 à la justice américaine son dossier d’enquête. Le Bureau fédéral d’enquête préconise de ne pas poursuivre celle qui devrait être investie comme candidate démocrate à la Maison Blanche lors de la convention de son parti fin juillet.

James Comey, le directeur du FBI, a certes annoncé qu’Hillary Clinton avait fait preuve de « négligence extrême », mais qu’elle n’avait en aucun eu l’intention de violer la loi, explique le Washington Post dans son éditorial du jour. Le quotidien rappelle que le FBI a mené une enquête approfondie et que si cette affaire avait concerné un citoyen lambda, elle aurait été classée encore plus rapidement. Mais le poste occupé par la future candidate à la Maison Blanche pouvait la transformer en cible potentielle pour des cyber-pirates qui auraient pu avoir accès à des informations classées « secret défense ». D’ailleurs, James Comey estime que certains courriers électroniques ont pu tomber entre de mauvaises mains étant donné la guerre électronique à laquelle se livrent certains Etats, mais ses enquêteurs n’ont pas été en mesure de le certifier.

Cette affaire prouve tout de même que celle qui brigue le fauteuil présidentiel aux Etats-Unis a fait preuve d’une négligence incroyable.C’est en résumé la critique émise par le directeur du FBI, selon l’éditorialiste du New York Times. Selon le quotidien, le jugement et les capacités d’Hillary Clinton, deux piliers essentiels lorsqu’on se présente à la présidence ont été mis à mal avec cette affaire et devraient, en temps d’élection normale, avoir un impact très négatif sur la campagne. Mais pour le New York Times, cette année n’est pas une année électorale normale. Référence faite au duel qui se profile entre l’ancienne secrétaire d’Etat et le magnat de l’immobilier Donald Trump.

Donald Trump attaque Hillary Clinton et fait l’éloge de Saddam Hussein

Si l’équipe de campagne d’Hillary Clinton n’a pas tardé à saluer les recommandations du directeur du FBI, Donald Trump, qui tenait un meeting en Caroline du Nord, a sauté sur l’occasion pour tenter de discréditer un peu plus sa rivale, selon Politico : « Elle ne sait pas garder de manière sécurisée ses courriers électroniques, elle ne peut donc pas garder notre pays protégé ». Donald Trump s’en est ensuite pris au FBI, estimant que le système était truqué.

Durant ce meeting, le candidat républicain a également fait l’éloge d’un ancien dictateur, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Saddam Hussein, détaille la revue Politico. Donald Trump l’a salué encore une fois pour avoir éliminé des terroristes. L’intervention américaine en 2003 était une erreur, selon lui. Depuis, l’Irak est devenu le « Harvard du terrorisme », a-t-il dit. Des remarques qui ont engendré de nombreuses réactions, notamment du côté de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton qui estime que ces déclarations démontrent « à quel point Donald Trump est inapte à la fonction à laquelle il prétend ».

Le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés évoque la question des réfugiés colombiens

Filippo Grandi, qui s’est rendu hier sur les zones affectées par le tremblement de terre d’avril dernier en équateur, a abordé la question des réfugiés colombiens. L’Equateur est le pays d’Amérique latine qui accueille le plus de réfugiés, ils sont 60.000, dont 95 % de Colombiens, selon El Comercio.

Des réfugiés qui ont fui leur pays à cause du conflit armé avec les FARC et selon Filippo Grandi, graduellement ils reviendront dans leur pays une fois les accords de paix signés, peut-on lire dans les pages d’El Mercurio. Mais le Haut Commissaire a prévenu que cela pouvait prendre du temps étant donné qu’il y a également 7 millions de déplacés à l’intérieur de la Colombie.

Dilma Rousseff ne se présentera pas devant la « commission de destitution » pour sa défense

Le quotidien O Globo explique que son ancien ministre Eduardo Cardozo ira lire la défense préparée par écrit par Dilma Rousseff demain devant les sénateurs. « L’absence de Dilma est une stratégie de défense », considère le journal « l’ancien ministre précise que cette absence est due au fait que Dilma devrait sans doute aller devant le Parlement fin août pour le jugement final. Un endroit plus adéquat pour la présence d’une présidente de la République, selon l'ancien ministre».

Le journal Estadão raconte que Cardozo a nié le fait que Dilma Rousseff craignait de devoir affronter la commission. « S’il y a une question que la présidente ne se pose pas, c’est bien celle de la peur », a répliqué l’ancien ministre. O Globo précise également que la décision finale de la commission ne se fera pas avant la fin des Jeux olympiques, « à partir du 25 août la date du jugement pourra être décidée, mais il n’y a pas de prévision quant à la durée de ce jugement final ».

 

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