Le candidat républicain à l’investiture pour la présidentielle américaine a publié un tweet qui, une fois de plus, suscite l’indignation aux Etats-Unis et pas seulement. Pour comprendre pourquoi ce message a soulevé tant de réactions, il faut imaginer ce tweet qui consistait en un montage photo. Le quotidien mexicain Milenio le décrit parfaitement : en fond des billets de cent dollars avec au-dessus une photo en noir et blanc d’Hillary Clinton, la candidate démocrate qui devrait être investie pour la présidentielle de novembre, et un message dans une étoile rouge à six branches : « La candidate la plus corrompue de tous les temps ! ».
Bien entendu le lien a été fait entre l’étoile rouge et le symbole juif de l’étoile de David. D’où les réactions qui dénoncent un message à caractère antisémite et raciste, détaille Milenio.
Un message publié alors qu’Hillary Clinton était en train d’être interrogée par le FBI concernant ses fameux courriers électroniques selon le Washington Post. Le quotidien a remarqué que le candidat républicain a utilisé des images provenant de sites suprémacistes blancs pour façonner son tweet, ce qui a provoqué la colère de caciques de sa formation politique croit savoir le Washington Post.
Petite précision : le tweet a été rapidement retiré et remplacé par un montage sans étoile mais avec un rond rouge dans lequel apparaît le même message.
Les sondages d’opinion écornent un peu plus l’image du président vénézuélien Nicolas Maduro
43% des Argentins estiment que la situation dans leur pays est négative, 60% des Equatoriens désapprouvent la gestion du président Rafael Correa, 68% des Boliviens rejettent les politiques d’Evo Morales et 68% des Colombiens ne sont pas contents de leur président Juan Manuel Santos selon El Nacional. Mais la palme revient à Nicolas Maduro qui cumule tous les indicateurs dans le rouge : sur sa gestion, sur la situation du pays, sa popularité et la confiance qu'il inspire.
Ils sont par exemple 94% de Vénézuéliens à estimer que la situation du pays est mauvaise ou très mauvaise. En règle générale, 80% des habitants ont une opinion négative de leur président.
Et il n’y a pas que Nicolas Maduro qui pâtit de cette situation, l’armée également, puisque seuls 45% des Vénézuéliens ont confiance en elle. Seule l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition connait un redressement. De 35% de confiance avant les dernières législatives, elle est passée désormais à 50%.
Le président vénézuélien réclame la fidélité de l’armée
Durant un acte public en présence de hauts gradés de l’armée, le président vénézuélien a réclamé aux forces armées bolivariennes « la plus grande loyauté » pour continuer avec l’idéal bolivarien et le legs chaviste, les mettant en garde contre l’opposition, qui souhaite, selon lui, « rétablir une armée au service des intérêts de l’oligarchie impérialiste des Etats-Unis ». C’est à lire dans les pages du quotidien mexicain El Universal qui analyse cet appel comme une manière supplémentaire de mettre la pression sur l’opposition.
Les ventes de PDVSA, la compagnie nationale pétrolière vénézuélienne, n’en finissent plus de chuter.
41% de baisse des ventes de pétrole rien que pour l’année 2015. C’est, selon les dirigeants de PDVSA, les conséquences de la baisse du prix du pétrole peut-on lire dans le quotidien La Jornada. La production serait restée stable en 2015, mais selon le quotidien, le premier trimestre de l’année 2016 devrait être encore pire puisque désormais cette production chute. Il faut rappeler que le pétrole est la principale source de financement au Venezuela et représente environ 80% de ses exportations. Autant dire que cette chute accentue encore plus la crise économique sans précédent que connait ce pays.
En Colombie, l’autre guérilla, l’ELN, l’Armée de libération nationale, dénonce la désinformation à laquelle se livrent le gouvernement et le presse nationale.
C’est à lire dans les pages du quotidien péruvien El Comercio. Selon un communiqué publié ce dimanche, l’ELN estime que tant la presse que les autorités sont complices de désinformation, attribuant à cette guérilla des faits qui ne lui sont pas imputables selon elle. L’ELN cite en exemple huit affaires différentes. La dernière en date : des membres d’un cartel, arrêtés par les forces de l’ordre, auraient été présentés par la police comme des membres de la guérilla. Cette désinformation, selon les dirigeants de l’ELN, justifie aux yeux du pouvoir les opérations à son encontre.
Et puis toujours concernant cette guérilla, selon El Espectador, deux de ses membres seraient responsables de la mort de deux policiers hier dans une petite localité dans le département de Nariño. D’après le quotidien, ils auraient désarmé ces deux policiers avant de les tuer avec leurs armes.