De la visite du président américain à Orlando, quatre jours après la fusillade dans une boîte de nuit qui a fait 49 morts, les journaux retiennent un président à la « mine sombre », selon l’Orlando Sentinel. Et puis ces mots de compassion qui font la Une de ce journal local: « Nos cœurs sont brisés ». Mais au-delà de l’émotion, le président a profité de la visite pour réitérer son appel pour un contrôle plus strict des armes à feu.
Sur ce sujet, le site d’information Mother Jones explique à ses lecteurs comment l’industrie des armes, soutenue par la puissante « National rifle association » instrumentalise depuis des décennies « les hommes politiques et la paranoïa des Américains pour vendre des millions d’armes à feu ».
Des diplomates américains pour des frappes contre le régime Assad
Dans une note interne, une cinquantaine de fonctionnaires du département d’Etat demandent au président américain de revoir sa stratégie en Syrie. D’après le New York Times qui a eu accès à ce document confidentiel, les diplomates sont en faveur de frappes militaires ciblées afin d’arrêter les violations du cessez-le-feu par les troupes du régime. Le New York Times rappelle que cette prise de position n’est pas inhabituelle.
En fait, une procédure interne a été mise en place durant la guerre du Vietnam permettant aux diplomates de critiquer la politique menée par le gouvernement. Ce qui plutôt inhabituel avec cette dernière note, c’est le nombre élevé des signataires, 51 au total.
Bernie Sanders promet de travailler avec Hillary Clinton
Ça y est, le socialiste baisse le drapeau de sa « révolution politique » commente le Daily Beast. « D’accord, Bernie Sanders n’est pas allé jusqu’à soutenir officiellement sa rivale », admet le site d’information. Le sénateur du Vermont n’a pas encore mis formellement fin à sa campagne pour l'investiture du Parti démocrate.
Ce qui n’a pas empêché Hillary Clinton d’avoir lancé, hier, ses premières publicités de campagne en vue de l’élection de novembre, constate le Boston Globe. Dans un de ses spots, elle affiche un profil social en se présentant comme une femme qui s’est toujours engagée en faveur des enfants.
Bonne nouvelle pour Hillary Clinton
Hillary Clinton vient de recevoir un soutien inattendu. Le secrétaire d’Etat adjoint de l’ancien président George W. Bush, Richard Arbitrage, a déclaré voter pour la candidate démocrate. Il l’a fait dans une interview accordée au site d’information Politico. Selon ce conservateur et général à la retraite, Donald Trump n’est pas un républicain et n’a pas appris la leçon de ses erreurs. « Donc, c’est simple, explique Richard Arbitrage, je vais voter pour Hillary Clinton ». Politico estime que cette décision est un « signe dramatique que l’establishment républicain, notamment les militaires et experts en sécurité rejettent la candidature de Donald Trump ».
Le milliardaire new-yorkais perd du terrain face à Hillary Clinton, en tout cas selon les sondages. C’est à lire dans le Washington Post. Selon un sondage publié par le journal, 70% des Américains ont une opinion négative de Donald Trump. Un taux d’impopularité qui ne fait qu’accroître, selon le Washington Post. D’ailleurs, 51% des personnes interrogées condamnent les propos anti-musulmans que Donald Trump a tenus après la fusillade d’Orlando. Des données qui devraient inquiéter les responsables du parti républicain, conclut le Washington Post.
Corruption au Guatemala
Au Guatemala, le procureur a formellement inculpé l’ancien président Otto Pérez Molina et sa vice-présidente Roxana Baldetti de corruption et blanchiment d’argent. Le procureur a accusé les anciens dirigeants d’être les chefs d’une structure qui a utilisé les services de l’Etat pour réaliser des opérations de financement illicite, blanchiment d’argent et corruption, pour s’enrichir personnellement, indique La Prensa. Selon le procureur de l’unité spéciale contre l’impunité, l’argent a servi pour acheter des biens, et pour faire des cadeaux pour plusieurs millions de dollars. « Les goûts de Pérez et de Baldetti contrastent avec la pauvreté actuelle » se désole La Hora.
Car ils ont dépensé sans compter : des propriétés, des achats pour des milliers de dollars en vêtements, parfums et grands couturiers, opération de liposuccion, voyages à l’étranger pour Baldetti, achat de maisons, appartements, yachts, voitures de luxe pour Otto Pérez…au total plus de 36 millions de dollars aux frais de l’Etat ou par des opérations illégales, s’exclame Prensa Libre. « Donc, nous avons changé ? », s’interroge l’éditorialiste de La Hora.
« En réalité, non, le système politique qui permet cette corruption est toujours en place, la Cour suprême de justice est composée des mêmes magistrats qui ont été élus par les politiciens corrompus. La seule chose qui a changé, c’est que la Commission internationale contre l’impunité et le ministère public font enfin leur travail », conclut-il.