Barack Obama a atterri à l’aéroport international d’Orlando. A sa descente de l’Air Force One, il était accompagné de Marco Rubio, candidat malheureux à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle et sénateur de Floride, rapporte notre envoyée spéciale à Orlando, Stéfanie Schüler.
Le président américain a évoqué la douleur « indescriptible » des familles. « Ces familles font partie de la famille américaine », a dit Barack Obama, tout en soulignant « nos coeurs aussi sont brisés ».
Peu après avoir rencontré les familles des victimes, le président Obama a appelé les élus du Congrès à se montrer « à la hauteur » et à voter en faveur de textes encadrant plus strictement les ventes d'armes à travers le pays. Le débat sur les armes à feu doit « changer », a estimé Barack Obama.
« Aujourd’hui, encore une fois, comme ce fut le cas à plusieurs reprises auparavant, j’ai tenu dans mes bras des membres de familles et des parents en deuil. Et ils s’interrogent pourquoi cela continue ! Et ils nous supplient de faire plus pour empêcher ces carnages. Ils ne s’intéressent pas aux luttes politiques. Moi non plus. Le débat doit changer ! Il est dans une impasse politique. La réponse face à cette tragédie ne peut pas consister à demander que de plus en plus personnes dans une boîte de nuit soient armées à un niveau similaire à l’agresseur. C’est contre tout le sens commun ! Ceux qui défendent un accès facile aux fusils d'assaut devraient rencontrer ces familles et leur expliquer pourquoi une telle revendication est justifiée. Nous ne pourrons pas éviter toutes les tragédies. Mais nous pouvons empêcher quelques tragédies. Nous pouvons sauver des vies ! », a déclaré le président Obama.
Si les avis divergent sur cette visite présidentielle - les uns y voient un signe de soutien et de réconfort, les autres reprochent au président son refus de parler d’islam radical – de manière générale, les attentes sont mesurées.