A la Une : Obama se rend à Orlando

Le président Obama se rend à Orlando pour honorer les victimes du pire attentat commis sur le sol américain depuis le 11-Septembre et revendiqué par l'Etat islamique.

Barack Obama devrait rencontrer des familles et des proches des victimes, ainsi que des survivants. Une visite qui fait l’objet de l’éditorial du jour du Miami Herald, le grand quotidien floridien.

« Lorsque le président Obama atterrira à Orlando ce jeudi, il va découvrir une des villes les plus joyeuses d’Amérique du Nord frappée par quatre jours de tragédie. Mais il ne découvrira pas une ville à genoux : ses habitants ont résisté aux coups en restant unis », peut-on lire en préambule de cet éditorial.

Le quotidien rappelle l’enchaînement des tragédies dans cette ville ces derniers jours. L’assassinat en public de la chanteuse Christina Grimmie dans la nuit de vendredi à samedi dernier. La terrible tuerie au Pusle, cette discothèque fréquentée par la communauté LGBT, qui a coûté la vie à 49 personnes. Enfin, cet accident ce mercredi, dans le domaine de Disney World, toujours à Orlando. Un enfant de deux ans a été happé par un alligator devant sa famille. Âgé de deux ans, le petit garçon n’a pas survécu, détaille le Orlando Sentinel.

Ces tragédies n’ont pas assommé cette ville, mais au contraire l’a rendue plus forte, comme Boston après l’attentat qui avait frappé le marathon de la capitale du Massachusetts en 2013, estime le Miami Herald. Et tout comme à Boston, à Orlando sont apparus de nombreux héros.

Le quotidien les énumère : tout d’abord les premiers agents de police arrivés devant le Pulse, qui ont fait face au tueur et qui ont décidé d’intervenir pour tenter de l’arrêter et venir en aide aux victimes, le personnel médical de l’hôpital régional d’Orlando, les clients du Pusle qui n’ont pas été blessés et qui, dans leur fuite, ont sorti des blessés de cet enfer. Ceux qui ont été blessés et qui ont tout de même tenu à aider les autres. Les habitants qui ont massivement donné leur sang.

Le quotidien finalement s’interroge : « que pourra annoncer le président lorsqu’il arrivera, quelles promesses, étant donné qu’il les mains liées par la NRA, le puissant lobby des armes à feu et la majorité républicaine au Congrès ». La nation a besoin que Barack Obama fasse quelque chose, estime l’éditorialiste, mais ce dernier ne s’attend à rien étant donné que le président achève son mandat dans quelques mois.

Des législateurs américains en faveur d’une modification de la législation sur les armes à feu

Les sénateurs américains, Donald Trump et certains membres du Parti républicain se sont montrés disposés ce mercredi à étudier des restrictions sur les ventes d'armes à feu. Selon le Washington Post, le probable candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, devrait rencontrer des représentants de la NRA. Il souhaiterait évoquer avec cette organisation l'idée d'interdire la vente d’armes à feu aux individus soupçonnés de terrorisme. La NRA se dit ouverte pour évoquer ce sujet avec le candidat qu’elle soutient.

Au Congrès également les choses évoluent, précise le quotidien, suite à l’entretien entre le sénateur républicain John Cornyn avec la sénatrice démocrate Dianne Feinstein. Les deux figures politiques ont évoqué un projet de loi de compromis interdisant la vente d'armes aux personnes fichées. Mais Dianne Feinstein, toujours selon le Washington Post, aurait déjà mis un terme à ses discussions.

D’autres initiatives ont été lancées. Et comme l’écrit le journal, c’est le moment où jamais de faire évoluer cette législation sur les armes qui n’a pas été modifiée depuis plus de 20 ans.

Au Brésil le président par intérim Michel Temer accusé de corruption

C’est ce qu’a déclaré à la justice Sérgio Machado, ex-président de Transpetro, une des filiales de Petrobras. Selon O Globo qui cite Sergio Machado, Michel Temer aurait demandé personnellement des fonds provenant de ce système de corruption au sein du géant pétrolier public Petrobras pour financer la campagne d’un député fédéral à São Paulo en 2012. Il faut préciser que ce Sérgio Machado a passé un accord avec la justice brésilienne pour réduire sa peine.

Michel Temer n’a pas tardé à réagir, selon O Globo. Le président par intérim réfute ces accusations, mais le mal est fait. Depuis qu’il est au pouvoir, c’est-à-dire depuis un mois, déjà deux ministres ont dû démissionner à cause de cette affaire Petrobras.

Le procureur général de la République a quant à lui annoncé qu’il allait analyser ces déclarations avant une éventuelle ouverture d’une enquête sur la campagne de ce fameux député de São Paulo.

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