Carly Fiorina, elle-même ancienne candidate aux primaires du parti conservateur, a été choisie par Ted Cruz comme vice-présidente si d’aventure le Texan remporte l’investiture. Une information que l’on retrouve en Une de la presse nationale. Pour le Washington Post, cette annonce, et surtout le choix de Carly Fiorina, démontre la volonté du sénateur texan de vouloir élargir son panel. Après l’alliance avec John Kasich, Ted Cruz élargit son éventail, estime ainsi le quotidien. Un geste désespéré pour la revue en ligne Politico après les primaires de ce mardi, toutes remportées par son rival Donald Trump. Des résultats, précise Politico, qui empêchent désormais Ted Cruz d’atteindre les fameux 1 237 délégués pour être nominé dès le premier tour lors de la convention républicaine étant donné les résultats des sondages pour les prochains scrutins. Il faut préciser que le procédé n’est pas habituel comme nous l’explique le New York Times, puisque normalement c’est lors de la Convention du parti que le candidat annonce son choix pour la vice-présidence.
Donald Trump présente sa vision en matière de politique étrangère
Et le magnat de l’immobilier est resté fidèle à lui-même. « L’Amérique d’abord », c’est son slogan en matière de relations internationales. Donald Trump souhaite rendre aux Etats-Unis sa grandeur. Pendant quarante minutes le candidat républicain a démontré les incohérences de son programme, estime Politico. Si d’un côté Donald Trump annonce que les alliés des Etats-Unis devront payer pour la protection offerte par l’armée américaine, il a également expliqué que ces pays amis doivent pouvoir compter sur les accords passés avec eux. « L’Amérique va redevenir un ami et allié fiable », contrairement à ce qu’il se passe actuellement, estime le milliardaire, qui a notamment accusé Barack Obama d’avoir lâché l’ancien chef d’Etat égyptien Hosni Moubarak.
Isolationnisme, priorité aux intérêts américains, protectionnisme et rétablissement du prestige des Etats-Unis, voilà comment, en quelques mots, on pourrait résumer cette vision en matière de politique étrangère de Donald Trump.
Dans le camp démocrate : Bernie Sanders annonce des réductions d’effectifs
Le sénateur du Vermont a annoncé dans les pages du New York Times son intention de se séparer de « centaines » de salariés dans les Etats où les primaires se sont déjà déroulées. Un positionnement logique selon lui et la presse américaine puisque, sauf énorme surprise, Hillary Clinton devrait porter les couleurs démocrates lors de l’élection présidentielle de novembre prochain. En faisant une telle annonce Bernie Sanders semble avoir enterré tous ses espoirs de victoire estime le New York Times. Dans les pages du quotidien, le candidat explique sa démarche, rester dans la course pour pouvoir peser sur le programme de son adversaire lors de la Convention. « Nous irons à la Convention avec le plus de délégués possible afin de nous battre pour une plateforme progressiste », n’a-t-il pas hésité à dire aux journalistes du New York Times.
Au Venezuela l’opposition se lance dans un référendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro
« Sans peur et avec l’espoir d’un changement, les Vénézuéliens ont échangé la queue devant les magasins avec celle de pour cette pétition ». Selon El Nacional, des citoyens provenant de toutes les régions du pays se sont massivement déplacés hier pour apposer leur signature sur ces listes pour réclamer un référendum révocatoire à l’encontre du président Nicolas Maduro.
Le but : obtenir la signature de 1% de l’électorat, c’est-à-dire 195 721 signatures pour que le référendum soit organisé, précise le quotidien. Alors que le pays traverse certainement sa pire crise économique, et que, par exemple, les fonctionnaires ne travaillent plus que deux jours par semaine dans un souci d’économie d’énergie, l’opposition estime que c’est la seule manière démocratique de mettre un terme à cette gestion. Même son de cloche dans les queues selon El Nacional : 1 500 points de collectes des signatures ont été installés dans tout le pays, 50 000 volontaires y travaillent et ce jusqu’à lundi prochain, nous détaille le quotidien.
Au Nicaragua, l’achat de tanks russes fait polémique
L’opposition nicaraguayenne a critiqué hier l’achat par le gouvernement de Daniel Ortega de cinquante chars russes pour un montant total de 80 millions de dollars. « Nous avons besoin de camions-citernes et non de tanks », pouvait-on entendre hier dans les rues de Managua à l’occasion d’une manifestation organisée par l’opposition selon El Nuevo Herald. Dans les pages du quotidien Hoy, c’est le président du Costa Rica qui critique ce choix. « Nos pays ont besoin de moyens pour l’éducation, la santé, la construction et des logements pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens » explique-t-il. « Il n’y a pas de conflit dans notre région qui justifie un tel achat » conclut Luis Giuillermo Solis pour qui cette annonce est « une mauvaise nouvelle ».