A la Une: USA, Donald Trump et Hillary Clinton creusent l’écart

Les deux favoris pour la course à l’investiture de leur parti ont creusé l’écart, titre le Wall Street Journal. Mais selon le journal financier, l’ambiance dans les deux partis, démocrates et républicains, est de plus en plus tendue. Chez les conservateurs, toutes les tentatives de l’establishment pour barrer la route à Donald Trump ont échoué, écrit USA Today.

En fait « les responsables du parti ont du mal à comprendre la séduction que le milliardaire exerce sur les électeurs. Peut-être que Donald Trump n’aura pas la majorité nécessaire de 1 237 délégués pour être désigné candidat lors du premier tour du vote à la convention en juillet, mais même dans ce cas : il parait difficile de lui refuser l’investiture », conclut USA Today.

C’est aussi l’avis du très influent site d’information Politico. « Tous les sondages donnent Donald Trump perdant dans un face à face contre les démocrates, quelque soit le candidat. Il ne lira jamais les notes de ses conseillers, il n’a ni une bonne grammaire ni un coiffeur compétent ni une plume qui écrit des discours polysyllabiques ».

Et pourtant poursuit Politico, « l’homme d’affaire continue à gagner les primaires avec des marges de plus en plus importantes sur ses adversaires ». Plus encore : lors de ces dernières cinq primaires, le favori à l’investiture a réalisé quelque chose d’inédit : fort de ses victoires successives, il a rallié la base républicaine derrière lui. Désormais, ça sera difficile pour ses adversaires d’expliquer qu’il ne représente pas un choix légitime pour le parti.

Clinton devrait séduire les électeurs de Sanders
 
Et du côté démocrate ? D’après le New York Times, Hillary Clinton est quasiment assurée de remporter l’investiture pour sa candidature à la Maison Blanche. Du coup, elle concentre déjà ses attaques sur son potentiel rival conservateur Donald Trump. L’ancienne secrétaire d’Etat ne demandera pas publiquement à son adversaire interne, Bernie Sanders, de renoncer aux primaires, croit savoir le New York Times. Mais d’après le Boston Globe, Hillary Clinton doit à présent commencer à séduire les sympathisants de Bernie Sanders. Car pour remporter l’élection présidentielle en novembre, la candidate démocrate aura besoin des voix de ces millions d’Américains qui soutiennent le sénateur du Vermont.

Nouvelles mesures de rationnement d’énergie au Venezuela
 
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a ordonné mardi que les fonctionnaires ne travaillent désormais plus que deux jours par semaine. Selon Nicolas Maduro cité par El Universal cette mesure restera en vigueur au moins pendant les deux prochaines semaines. Le président a demandé la coopération de la population.

Cette mesure vise à combattre les effets du phénomène climatique El Nino, responsable selon le gouvernement de la grave crise énergétique qui touche le pays, précise le site de la chaine Telesur. Un autre quotidien, Tal Cual, constate que les trois jours fériés ne s’appliqueront pas à tout le secteur public. Le pouvoir judiciaire continuera à travailler le vendredi, écrit Tal Cual, avec l’objectif de « saboter l’Assemblée nationale ».

Crise politique au Brésil
 
Le président Nicolas Maduro s’est également exprimé sur la crise politique au Brésil.C’est à lire également sur le site de Telesur. Il estime que la présidente Dilma Rousseff est victime d’un coup d’Etat dirigé par les Etats-Unis contre les gouvernements progressistes en Amérique latine. Pendant que la procédure de destitution suit son cours en attendant le vote au Sénat dans deux semaines, les tractations politiques s’intensifient en coulisse.

D’après O Estadao, l’opposition de centre-gauche est désormais prête à soutenir un gouvernement de transition dirigé par le vice-président centriste Michel Temer. Dilma Rousseff discute également, consulte ses proches, dont l’ancien président Lula. A en croire le Correio Braziliense, elle réfléchit au scénario d’élections anticipées. Tout en refusant de démissionner, elle estime d’après le journal de Brasilia qu’avec l’annonce de nouvelles élections elle pourrait lancer une contre-offensive face à ce qu’elle qualifie de coup d’Etat.

Partager :