A la Une: la conférence de presse de Dilma Rousseff

La conférence de presse de Dilma Rousseff en Une de la presse brésilienne

« Je me sens victime d’une injustice » cette phrase prononcée par la présidente Dilma Rousseff lundi fait la Une de toute la presse brésilienne ce matin.

Pour le Jornal do Brasil, la présidente considère cette procédure de destitution comme une tentative d’élection indirecte. « Dilma a fait référence au vice-président Michel Termer, sans citer le nom de l’élu du PMDB » raconte le journal. « Il est important de reconnaitre qu’il est extrêmement inhabituel, bizarre et étonnant qu’un vice-président en exercice conspire ouvertement contre sa présidente. Dans n’importe quelle démocratie du monde une personne qui ferait ça ne serait pas respectée, parce que la société n’aime pas les traitres » a ainsi affirmé Dilma Rousseff.

« La présidente a dit qu’elle ne s’abaisserait pas et qu’elle continuerait de lutter pour qu’on ne lui retire pas son poste » précise O Globo pour qui Dilma Rousseff « semblait relativement abattue et fatiguée même si elle se dit confiante ».

La Folha de Sao Paulo détaille quant à elle la stratégie de défense face à l’offensive du gouvernement qu’est en train de mettre en place le vice-président. « Michel Temer réunit son équipe pour combattre le discours de victimisation du PT » peut-on ainsi lire. Selon ses proches, Michel Temer serait gêné par les accusations de Dilma Rousseff alors que lui aussi se sentirait victime d’une injustice. Michel Temer qui pourrait assurer l’intérim à la tête du Brésil en cas de vote en faveur de la destitution de Dilma Rousseff de la part des sénateurs.

Le contre-la-montre se poursuit pour tenter de trouver des rescapés en Equateur

Une course contre-la-montre : c’est exactement ce qui se déroule comme en témoigne la Une d’El Mercurio où l’on voit une photo de sauveteurs tentant de trouver des personnes vivantes sous les décombres. La Une de La Hora met quant à elle en lumière le lourd bilan avec une photo de cercueils empilés les uns sur les autres et trois chiffres encadrés : 413 pour le nombre de morts, 2 000 pour ce qui est des blessés et 100 000, ce qui représente le nombre de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.

Le quotidien El Tiempo donne la parole aux rescapés de la ville de Manta qui racontent comment ils ont vécu cette tragédie. « C’est comme si on avait bombardé la ville » affirme Hernan Baque, au milieu des rues où le verre, les tuiles, les câbles ou encore les poteaux jonchent le sol. Une ville où pratiquement toutes les maisons se sont effondrées et où celles qui sont encore debout représentent désormais une menace.

Selon El Mercurio, 304 répliques ont été enregistrées depuis la secousse de samedi de 7,8 sur l’échelle de Richter. Pour El Tiempo, la plus grosse réplique pourrait être économique. L’Equateur était un pays déjà en crise économique, explique le journaliste et, ce séisme, couplé au prix très bas du pétrole et au fait que depuis l’an 2000 l’économie locale est « dollarisée », risque de faire plonger les revenus et d’exploser les primes de risque.

Accident mortel au passage du convoi de l’ambassadrice américaine aux Nations unies au Cameroun

En tournée au Cameroun avec des responsables du Pentagone dans le cadre de la lutte régionale contre le groupe islamiste armé Boko Haram, le convoi de Samantha Power a percuté un jeune garçon qui est décédé malgré les soins prodigués nous détaille ce matin le New York Times, dont l’un des journalistes se trouvait dans le convoi.

Agé de sept ans, cet enfant était venu voir ce convoi. Distrait par le passage d’un hélicoptère il a été percuté par un des véhicules qui s’est tout de suite arrêté, contrairement aux autres nous raconte ce journaliste. Dès qu’elle a été mise au courant Samantha Power a tout de suite dit qu’elle voulait revenir sur les lieux du drame et rendre visite à la famille. Ce qu’elle a fait, contre l’avis de sa garde rapprochée. Elle est restée une demi-heure avec les parents de la jeune victime avant que le convoi ne reprenne la route, cette fois à une vitesse réduite, pour éviter un autre drame.

Au tour de New York de voter dans les primaires américaines

Le magnat de l’immobilier est crédité de 53% d’intention de vote. Loin devant ses deux rivaux John Kasich, avec un peu moins de 23%, et le texan Ted Cruz, avec tout juste 18%. Autant dire que cette primaire n’est qu’une formalité pour Donald Trump comme l’explique le New York Times. Mais malgré son avance dans les sondages, le milliardaire n’a cessé de battre le pavé lundi pour tenter de convaincre les minorités de voter pour lui. Une primaire qui devrait permettre à Donald Trump d’accentuer son avance sur Ted Cruz et à John Kasich de revenir, très légèrement, sur le Texan.

Côté démocrate, là aussi il y a une grande favorite : l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Après sept revers sur les huit derniers scrutins, Hillary Clinton a, là, l’occasion de mettre fin à une mauvaise série et les sondages, comme l’affirme le Washington Post, plaident en sa faveur. 53% en faveur de l’ancienne secrétaire d’Etat contre un peu plus de 41% pour Bernie Sanders. Il faut dire qu’Hillary Clinton a fait preuve d’une débauche d’énergie sans précédent dans cet Etat considéré comme son Etat d’adoption par la revue en ligne Politico. Elle a été boire du thé dans le Queens, a joué aux dominos à Harlem avant de se déplacer en métro dans le Bronx. Une campagne qui n’avait pas été prévu par son équipe comme le détail la revue politique puisque personne n’imaginait que Bernie Sanders ferait preuve d’une telle résistance.

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