Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Dans les rues quasi-désertes, seul le vent fait valser les feux de signalisations. La circulation est officiellement interdite et les quelques voitures qui s’aventurent encore dans les rues patinent sur l’épaisse couche de neige. Les 1 650 déneigeuses ont travaillé toute la journée mais la neige tombe maintenant sans discontinuer depuis 24 heures créant le chaos dans la ville qui a été prise de court par l’intensité de la tempête. Les lignes de métro extérieures, les trains, les ponts et les tunnels reliant Manhattan au New Jersey ont été fermés, laissant de nombreux voyageurs sur le carreau.
« Le problème, c'est qu'il ont fermés les lignes de métros sans en avertir les gens avant ! Maintenant; ils n'ont plus aucun moyen de rentrer chez eux. Alors j'essaye de les aider et de gagner quelques dollars en même temps », raconte ce New-Yorkais. Pas question pour autant pour l'homme d’enflammer le débat sur une réponse trop tardive ou trop timide des autorités à l’arrivée de la tempête Jonas sur New York.
« Prêter attention aux signes »
« La nature, indique cette femme, c'est vraiment quelque chose sur lequel on n'a aucun contrôle ! Mais je suis bien plus préoccupée par les changements climatiques; On devrait faire attention. Nos dirigeants devraient faire attention et on devrait prêter bien plus attention aux signes ».
Le 24 décembre 2015, il faisait effectivement 22 degrés dans New York et les premiers flocons tardaient depuis à arriver. Mais, en 24 heures, la ville aura reçu presque la moitié des précipitations de 2015... Pour le plus grand bonheur des petits et des grands qui n’attendent plus que la fin du blizzard pour pouvoir sortir les luges !