« L’accord jette les bases juridiques pour le processus de paix entre le gouvernement et les Farc », écrit El Tiempo. Un tribunal spécial sera en charge d’assurer une « justice de transition ». Le compromis entre la guérilla et les autorités prévoit une large amnistie pour les responsables de la rébellion, à l’exception de ceux qui ont commis des crimes graves comme des enlèvements, des violences sexuelles où des exécutions sommaires.
Certains membres des Farc impliqués dans le trafic de drogues pourraient selon El Tiempo également bénéficier d’une remise de peine ou d’une amnistie. Cet accord ne plait pas à tout le monde, àcommencer par l’ancien président Alvaro Uribe toujours hostile au processus de paix. Dans les colonnes du magazine Semana, Uribe qualifie l’accord conclu d’ambigu et de risqué. Il pourrait même provoquer d’autres violences, estime ce conservateur.
Le dernier débat des républicains avant les primaires
Selon Washington Post le débat s’est focalisé sur la sécurité intérieure : « Qui est le mieux placé pour protéger notre pays ? Cette question divise les conservateurs », écrit le journal. Leur seul point en commun, c’est la critique exprimée à l’égard du président Barack Obama.
D’après les républicains, le président est responsable de la « vulnérabilité des États-Unis ». De Donald Trump à Ted Cruz en passant par Marco Rubio, tous les candidats présents lors du débat à Las Vegas mettaient les Américains en garde contre une éventuelle élection d’Hillary Clinton. L’ancienne secrétaire d’État poursuivrait les mêmes politiques d’Obama, estiment les opposants, qualifiant le président de « faible, indécis et incapable de se faire respecter par les Allies et d’inspirer la peur chez les ennemis ».
Parmi les questions qui divisent les conservateurs : la sécurité et l’immigration
Les échanges les sénateurs Ted Cruz et Marco Rubio illustrent bien ces divergences, écrit le New York Times. Les deux se disputent la deuxième place dans les sondages, derrière Donald Trump. Ted Cruz, le candidat du Tea Party, veut « tourner la page de l’époque Bush » alors que Marco Rubio ne cesse de chanter les louanges de l’ancien président.
Quant à la sécurité nationale, Rubio se présente comme un faucon, mais il adopte une position plus pragmatique dans le domaine de l’immigration. C’est sur ce point-là que son rival Ted Cruz l’a attaqué hier soir. « C’est moi qui mène le combat contre l’amnistie en faveur des immigrants illégaux promise par Marco Rubio », a martelé le sénateur texan.
Qui a gagné, qui a perdu le débat ?
Les avis divergent sur cette question. D’après Politico, Marco Rubio a clairement pu marquer des points. Le site d’information a réalisé un sondage express auprès des stratèges et lobbyistes républicains selon lesquels le sénateur de la Floride a montré une performance « brillante » hier soir. Le Washington Post n’est pas d’accord avec ce point de vue. C’est l’ancien gouverneur de la Floride Jeb Bush qui a gagné le débat, selon le quotidien.
Il s’est enfin montré combatif, surtout dans ses attaques à l’égard de Donald Trump, estime le Washington Post, qui termine son résumé du débat sur un conseil vestimentaire : tous les candidats se sont présentés en costume bleu, chemise blanche et cravate rouge : « Franchement messieurs, la prochaine fois, faites un petit d’efforts ».
La Cour Suprême se penche sur la procédure de destitution contre Dilma Rousseff
Les proches de la présidente brésilienne ont fait appel à la Cour Suprême espérant ainsi de bloquer la procédure en cours, écrit Folha de Sao Paulo. Le rôle de la justice est important dans cette affaire, estime O Globo.
Le journal de Rio estime que la procédure de destitution lancée contre la présidente brésilienne se base sur des accusations artificielles, elle est motivée par des ambitions personnelles, des sentiments de rancunes et par une envie d’agiter les peurs.