Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
« Nous frappons les terroristes plus fort que jamais », a déclaré le président américain ce lundi 14 décembre. C'est certainement avant tout pour rassurer les Américains, tenter de renverser la tendance, que Barack Obama s'est exprimé au Pentagone sur la guerre contre les terroristes du groupe Etat islamique.
Si le président des Etats-Unis, dans cette courte intervention, n'a pas donné d'informations fondamentalement différentes de celles déjà connues, il a toutefois livré quelques détails. Ainsi, il a confirmé la mort dans un raid de celui que l'on a surnommé Jihadi John, le terroriste britannique qui s'est filmé assassinant plusieurs otages occidentaux.
Le président américain a également souligné les progrès accomplis. Il a affirmé que les terroristes ont perdu 40 % de leur territoire en Irak et que les progrès sont réels en Syrie, depuis l'arrivée des forces spéciales.
Les Américains sceptiques
Mais la stratégie américaine peine à convaincre l'opinion publique aux Etats-Unis. La Maison Blanche est d'ailleurs forcée de l'admettre. Une faiblesse sur laquelle surfe les candidats républicains à la présidentielle 2016. C'est d'ailleurs à ce dossier délicat de la sécurité nationale et à la lutte contre le terrorisme que sera consacré le débat des candidats conservateurs ce soir.
Pour tenter d'avancer sur le terrain militaire, Barack Obama envoie son ministre de la Défense Ashton Carter recruter des forces locales dans les pays de la région dès aujourd'hui. Un point « indispensable », selon le président américain.
Le président des Etats-Unis va également tenter d'avancer dans le domaine politique. Pour cela, le secrétaire d'Etat américain John Kerry se rend en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine. L'objectif est d'essayer de trouver un compromis sur une éventuelle transition en Syrie, avant la conférence internationale qui devrait avoir lieu dans quelques jours.
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