Condamnés à vingt ans de prison pour trafic de drogue, ils devaient être jugés à nouveau en appel et n’étaient donc pas incarcérés, mais n’avaient pas le droit de quitter le territoire. Pascal Fauret et Bruno Odos avaient été arrêtés en 2013, avec deux autres français à l’aéroport de Punta Cana, rappelle le quotidien dominicain La Opinion. Ils s’apprêtaient alors à décoller avec 700 kg de cocaïne. Condamnés cette année à vingt ans de réclusion, ils avaient fait appel.
Le journal Listin Diario, qui cite des médias français, indique ce matin que les deux pilotes français, anciens pilotes de chasse, auraient été aidés par d’autres anciens militaires français dans leur évasion. Ils se trouvent désormais en France. D’après La Opinion, ils auraient fui en utilisant une embarcation proche de la côte qui les aurait ensuite emmenés en Guadeloupe ou en Martinique d’où ils auraient ensuite rejoint la métropole.
Pour l’instant, aucun responsable dominicain n’a réagi. Mais cette évasion risque de mal passer. Il faut dire que le procès des deux pilotes avait été très médiatisé. La justice dominicaine souhaitant faire de leur cas un exemple. Les deux autres Français, également condamnés dans cette affaire, sont toujours sur place et selon leurs avocats l’évasion des deux pilotes pourrait compliquer leurs dossiers.
Démission du ministre de l’Intérieur cubain après vingt-six ans aux manettes
Abelardo Colomé Ibarra, un des historiques de la révolution cubaine et un des plus proches collaborateurs de Raúl Castro, selon Diario Libre, se retire pour des raisons de santé.
Après six décennies de sa vie dédiée à la révolution cubaine, il indique dans sa lettre de démission adressée au chef de l’État qu’il « restera un soldat à [son] service et un militant du Parti communiste ». Abelardo Colomé Ibarra avait rejoint les rangs des révolutionnaires à l’âge de seize ans. C’est le vice-ministre de l’Intérieur, le général Carlos Fernandez Gondin, qui a été nommé à sa place par le Conseil d’État, toujours selon Diario Libre.
Aux États-Unis la question des violences policières toujours au cœur des débats
Le président Barack Obama doit prendre la parole ce mardi 27 octobre 2015, dans l'après-midi, devant l'association des chefs de la police à Chicago où il sera notamment question des violences policières.
Un thème qui fait l’objet de l’éditorial du jour du New York Times. Le quotidien estime que ce qui a fait évoluer les choses depuis certains temps, ce sont les vidéos tournées par des amateurs avec leur téléphone portable qui filment les arrestations et les brutalités policières, majoritairement à l’encontre de la communauté afro-américaine. Des vidéos dommageables, selon certains, détaille le quotidien qui cite James Comey, le directeur du FBI. Lors d’une allocution dans une université vendredi 23 octobre, James Corney n’a pas hésité à dire que ce type de pratique dissuadait les policiers de faire usage de la force face à des suspects. Ces policiers ont peur des répercussions. Du coup, selon le chef du FBI, cela participe à l’augmentation de la criminalité.
Une conception totalement opposée à celle du président Barack Obama qui encourage au contraire de telles pratiques. Barack Obama a totalement raison, estime d’ailleurs l’éditorialiste du New York Times. « Plus le pays ignorera cette réalité, plus la discorde civique sera importante », écrit-il.
Et justement, lundi 26 octobre nous avons eu la preuve de l’importance de ces images puisqu’un policier référent dans une école de Columbia, en Caroline du Nord, fait l’objet d’une suspension administrative, nous apprend ce matin USA Today, suite à la publication d’une vidéo montrant l’arrestation hier d’une élève afro-américaine en pleine classe.
Arrachée violemment de sa chaise par le cou, cette élève a ensuite été traînée par le policier hors de la salle. Une scène filmée par d’autres élèves et mises en ligne sur les réseaux sociaux. Des images qui montrent encore une fois les pratiques brutales des policiers, estime USA Today. Selon le porte-parole de la police du conté de Richland, une enquête est en cours. Par contre, il n’a pas souhaité commenter les allégations selon lesquelles ce ne serait pas la première fois que ce policier agirait de la sorte.