L’ouverture ce lundi de l’assemblée générale des Nations unies et la position russe qui interpelle les médias des Etats-Unis
Pour le Washington Post, le retour de Vladimir Poutine sur le devant de la scène syrienne fait partie de ses jeux de pouvoir. Le moment qu’a choisi Poutine pour envoyer des troupes russes en Syrie, juste avant l’assemblée générale de l’ONU a souvent été décrit comme un pari pour revenir dans le jeu du Moyen-Orient, pour étendre l’influence russe en Méditerranée, consolider le gouvernement iranien, et supplanter les Etats-Unis dans la région. Mais l’enjeu n’est pas là, insiste l'éditorialiste : comme tout ce qu’il fait, son implication en Syrie fait partie de son ambition pour rester au pouvoir. Son influence apparente au Moyen-Orient et pour le peuple syrien lui sert surtout à l’intérieur de son pays. L’invasion de l’Ukraine s’est révélée mauvaise pour les russes, pour la Russie, pour son économie, son image, son influence et une tragédie pour l’Ukraine. On peut donc s’attendre au même genre de résultat pour cette incursion russe en Syrie.
Aux Etats-Unis, le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner explique sa démission
Dans sa première interview sur la chaine CBS depuis sa démission, le leader républicain a fustigé les partisans de l’aile droite de son parti, en les traitant de « faux prophètes » qui poussent les gens à exiger des changements législatifs qui ne pourront jamais voir le jour, comme le refus de financer la réforme de la santé d’Obama, écrit Politico. John Boehner a décidé de quitter son poste fin octobre car il ne veut pas que son parti soit confronté à une nouvelle menace de fermeture du gouvernement provoqué par son aile la plus dure. Il dit démissionner car il ne peut pas contrôler le Tea Party, indique le Christian Science Monitor, selon lequel Donald Trump, Ben Carson et Ted Cruz obtiennent à eux trois plus de soutien que tous les républicains réunis. Cette aile droite aura son mot à dire pour désigner le prochain président des républicains à la Chambre des représentants.
Dans la course à la présidentielle américaine, le républicain Jeb Bush est en difficulté face à ses soutiens financiers
C’est le moment décisif pour Jeb Bush : soit il arrête, soit il s’engage davantage, titre le Washington Post Car le candidat aux primaires républicaines ne satisfait pas ses principaux donateurs. Ceux-ci lui mettent la pression : Jeb Bush doit monter dans les sondages d’ici le mois prochain, sinon il verra de nombreuses défections parmi ses soutiens. Une annonce qui intervient après le retrait de Scott Walker de la course aux primaires du parti républicain, remarque le journal. Un tiers de ses soutiens financiers se sont tournés vers Marco Rubio, de l’aile droite du parti, et seul un petit nombre a rejoint la campagne de Jeb Bush qui a multiplié les faux pas. Même les proches conseillers de l’ancien gouverneur de Floride s’inquiètent de la montée de Marco Rubio dans les sondages.
En Haïti, les résultats définitifs du premier tour des élections législatives viennent d’être annoncés
Avec trois semaines de retard, le conseil électoral provisoire vient de publier dans la nuit les résultats des élections du 9 août dernier. Dix candidats ont été élus au premier tour dont deux sénateurs sur vingt ainsi que huit députés, indique le site d’information Alter Press. Le parti présidentiel de Michel Martelly arriverait en tête. Il s’agissait de renouveler les sièges des 119 députés et de 20 sénateurs sur 30. Le second tour est prévu pour le 25 octobre.
Au Mexique, les parents des étudiants tués à Iguala ont manifesté ce week-end
C’était il y a un an, le 26 septembre : 43 étudiants de l’école normale rurale d’Ayotzinapa étaient enlevés par Guerreros Unidos, un groupe lié au trafic de drogue dans la province de Guerrero, avec la complicité de la police municipale. L’armée n’était pas intervenue. L’enquête piétine, les parents des 43 étudiants ne lâchent pas la pression sur les autorités mexicaines, indique Milenio. Quelque 5 000 personnes se sont rassemblées ce dimanche à Iguala devant deux stèles érigées à l’endroit où ont été tués trois étudiants, pour exiger que justice soit faite contre les responsables matériels et intellectuels des disparitions et de ces crimes. Selon la Jornada, l’ONU a demandé ce dimanche que l’enquête se poursuive ainsi que le dialogue avec les familles des victimes afin que justice et réparation soient faites.
Lourdes peines de prison contre trois personnes impliquées dans l’enlèvement et le meurtre de 13 jeunes à Mexico en 2013
Le juge a condamné les trois hommes à 520 années de prison chacun plus une amende de 5 millions de pesos soit environ 262 000 Euros, rapporte Milenio. Ces trois hommes appartenaient selon le procureur à une bande criminelle qui aurait enlevé ces 13 jeunes dans un bar de la Zone Rose à Mexico en 2013, en représailles au meurtre de Horacio Vite Angel, alias « El Chaparro », un revendeur de drogue qui opérait dans les bars du quartier il y a deux ans. Les 13 jeunes avaient été retrouvés dans une fosse en dehors de la capitale.