Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Parmi les nouvelles mesures d’assouplissement à l’égard de Cuba, la levée des limites pour les transferts de fonds est sans doute la plus symbolique. Jusqu’à présent, la diaspora cubaine pouvait envoyer 2 000 dollars par trimestre à la famille restée sur place. A partir de ce lundi, le montant des envois est libre.
Les réglementations commerciales sont également assouplies. Une compagnie américaine a désormais la possibilité d’établir un bureau à La Havane, de s’associer à une entreprise locale, et de recruter des employés cubains. Les bateaux de croisières ou les navires commerciaux auront la possibilité de faire le voyage direct entre les Etats-Unis et Cuba.
Certes, le tourisme n’est toujours pas permis, et l’embargo n’est pas levé, mais seul le Congrès américain peut prendre cette décision. Barack Obama l’a à nouveau expliqué à Raul Castro, qui a fait part de son impatience, lors d’une conversation téléphonique la semaine dernière.
Reste également à voir quel sera l’accueil, réservé par les autorités cubaines aux entreprises américaines. Ces dernières craignent des tracasseries administratives qui pourraient freiner les nombreux projets.